AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de karined1


Grâce à Babelio je vais bientôt rencontrer l'un de mes auteurs préférés : J.R. Dos Santos. J'ai donc reçu ses deux derniers livres à commenter. Des cadeaux de noël en plein mois de septembre.
« Un millionnaire à Lisbonne » fait suite à « L'homme de Constantinople » que j'avais lu à sa parution (et par hasard un mois avant de découvrir Lisbonne pour la première fois). J'attendais donc ce second opus avec impatience. Dans cette saga, nous quittons Tomas Noronha et ses enquêtes pour lire un roman inspiré de la vie de Calouste Sarkis Gulbenkian, un financier multi-millionaire du siècle dernier, dénommé dans le livre Kalouste Sarkisian.
Ce livre démarre où s'était arrêté le précédent. Kalouste se meurt et son fils Krikor (re-) découvre son père à la lecture de ses journaux intimes qui retracent la vie du grand homme mais aussi celle de sa famille et de Krikor lui-même. le second tome démarre donc avec le deuxième carnet. Krikor est devenu un jeune homme amoureux d'une belle arménienne qui, au début de la première guerre mondiale, a dû quitter Londres et repartir en Arménie avec sa famille.
Krikor en jeune homme amoureux part la rejoindre sans l'accord de sa famille.
Démarre une partie du roman « horreur » dédiée au génocide arménien. Une partie très dure à lire et qui m'a fait découvrir cette tranche méconnue de l'histoire.
La deuxième partie du roman « Beauté » nous ramène à l'art, la grande passion de Kalouste. A comment choisir et se procurer des chefs d'oeuvre et à comment ne pas se les faire substituer pendant la seconde guerre mondiale. Un Leitmotiv de cet ouvrage est la recherche éternelle de la beauté par Kalouste. La beauté sous toutes ses formes. Il y consacre l'argent gagné dans le secteur du pétrole grâce à son don des affaires et des relations (des premiers ministres, des shah, …de tous les pays influents).
Avec la seconde guerre mondiale arrive « l'exil » à Lisbonne, ville découverte par Krikor, un hâvre de paix très proche de Constantinople par bien des côtés.
La consécration de sa vie : une fondation pour ses oeuvres… toujours la beauté.
Encore une fois l'auteur nous offre un ouvrage fouillé dont chaque référence historique peut être vérifiée.
Un très beau livre, dédié à une vie extraordinaire, à lire bien sur après « l'homme de Constantinople ».
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}