La traversée d'une France déchirée par une guerre civile, dans un avenir proche. Tout ce que je déteste dans une certaine littérature blanche: pas d'intrigue, pas de personnage, pas de propos sur la guerre; dès qu'apparaît une potentialité de scène dramatique ou de densité psychologique, on sent que l'auteur flippe et il escamote vite l'affaire, pour bien montrer qu'il mérite d'être publié chez
P.O.L. et qu'il ne va pas s'abaisser à raconter une histoire. Et puis, post-modernité oblige, la plupart des chapitres sont écrits à la première personne, mais d'autres s'intercalent avec la mention systématique "le narrateur fait ci... le narrateur fait ça", des fois que le lecteur risquerait de suspendre son incrédulité.
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