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Critique de vavarnerot


La lecture des oeuvres de Gabriel Rolon m'a été conseillée par des argentins. Je voulais connaître la littérature argentine contemporaine. La maison des belles personnes est son premier roman, le seul traduit à ce jour en France. Sa lecture est suffisamment convaincante pour donner envie de lire cet auteur en espagnol.

L'ouvrage est remarquablement bien construit. Divisé en quatre parties, qui épousent la chronologie de la quête du narrateur, chaque chapitre est relativement court. le fil transitionnel qui relie chacun d'eux est inhabituel mais utile à la compréhension et toujours de lecture agréable.

La trame narrative est éculée, usée jusqu'à la corde par la littérature. La psychanalyse est pédagogique, les techniques de l'analyse et de l'analyste toujours expliquées par narrateur psychanalyste devenu, pour les besoins de la narration, enquêteur. Tous les ressorts convergent pour faire de la maison des belles personnes une lecture rébarbative. Pourtant, il n'en est rien et le roman se lit en un trait.

Reste que c'est un roman déroutant pour ceux qui auraient enfermé trop vite la littérature argentine dans les oeuvres de Borges, d'Ocampo ou Bioy Casares. Ce polar offre un tout autre aspect, éloigné de ces merveilleuses fictions.

Deux suppliques à l'éditeur (Belfond) :
1- négocier rapidement le droit de traduction en France de "Historias de divan " ;
2- changer de papier ! Sa qualité est tellement mauvaise qu'il est froissé par les rotatives, ce qui altère l'impression!
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