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Critique de montmartin


Le grand-père pense que son père est un fainéant et un bon à rien, le père dit que le grand-père est un vieux con. Son cousin Jean-Jacques préfère Sylvie Vartan à Sheila parce qu'elle a un plus beau cul. Il s'appelle Eric, il a six ans, il pisse encore au lit et il a une tête de fayot. le dimanche après-midi avec la Renault 12, ils vont prendre l'air en famille dans la nouvelle zone commerciale.

Eric Romand utilise un style sobre et très épuré pour nous plonger dans ses souvenirs d'enfance dans les années 70. Les sous-pull en nylon, le mange disques, les meubles en formica, les cendriers Ricard en plastique jaune, le téléphone à cadran, les vacances au camping, les sachets de Tang à diluer dans l'eau, et Guy Lux à la télé.

A travers sa passion pour son idole, Sheila, de l'évolution de son répertoire et de ses tenues de scène, l'auteur nous entraîne avec légèreté dans une France populaire bon enfant, macho, un peu raciste et remplie de préjugés notamment envers les tantouzes.

Mais l'écriture se fait plus sensible et plus grave, pour évoquer une séparation difficile entre ses parents, la déchéance su père, la difficulté pour un adolescent attiré par les garçons de vivre et d'affirmer son homosexualité.
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