Citations sur Mon ami Ben : Un chat sauve un enfant de l'autisme (20)
Il suffit d'une seconde pour perdre ce qu'on a de plus précieux et d'une autre pour réaliser ce que cette perte va représenter.
Ces deux psy ne connaissaient qu'un mode de relation avec leurs "patients" : la condescendance. Tout ce qu'elles voyaient c'était une mère célibataire affligée d'un gamin incontrôlable et ce que je leur disais ne pesait pas lourd devant leurs certitudes.
N'allez pas vous imaginer que parce que les "pros" s'en étaient mêlés la vie était subitement devenue très simple. Je n'étais pas toujours d'accord avec eux et il n'est pas aisé de manifester ses désaccords avec des experts bardés de diplômes.
La mort de Papa avait un goût de fin du monde. Les obsèques semblaient irréelles. Comment dire adieu à la personne qui vous rattache à la terre et vous empêche de déprimer avec ses plaisanteries, ses paroles de réconfort, son amour silencieux?
- Bouh ! s'écria soudain George en souriant à la chatte.
Celle-ci ne remua pas un muscle.
- Bouh ! fit George encore une fois sous mes yeux ébahis.
George essayait de jouer. Il voulait que la chatte joue avec lui à son jeu préféré : cache-cache. Invitation d'abord accueillie avec une totale indifférence. Elle regardait George parler sans un battement de cils mais au moment où il s'avança d'un pas, elle fit le gros dos et le fixa d'un regard menaçant.
- Bouh ! fit George en soutenant son regard. Babou !
- Babou ? Qu'est-ce que c'est ?
- Son nom.
- Babou ?
- Oui, Babou.
Il voulait que la chatte joue avec lui à son jeu préféré : cache-cache. Invitation d'abord accueillie avec une totale indifférence.
Après avoir entendu une centaine de fois que je me faisais du souci pour rien, j'ai fait taire la voix intérieure qui me soufflait qu'il y avait quelque chose d'anormal dans tout ça. Etonnant à quel point on peut se raconter des histoires, parfois ...
Les émotions de George ressemblaient au contenu d'une marmite en ébullition qu'il ne contrôlait pas et je devais le protéger sinon il se blessait lui-même.
A l'époque, la vie familiale était aussi confortable qu'une vieille paire de pantoufles.
George était attiré par tout être dont il pensait qu'il avait besoin de son aide.
Pour George, le monde se divisait en deux : d'un côté les gens qui agissaient si étrangement et étaient les vrais responsables des problèmes qu'on lui reprochait de causer et de l'autre, ceux qui avaient besoin d'aide.