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Critique de Christophe_bj


Nous sommes dans le quartier huppé de Buckhead à Atlanta. Les femmes les plus en vue gravitent autour d'un salon de beauté tenu par Jenny, où non seulement elles se font faire des soins, mais aussi se réunissent très souvent pour parler et boire. Celle qui domine est Olivia, une mégère manipulatrice et odieuse, qui ne voit que par l'argent et le pouvoir (« Ses points forts, c'étaient la mesquinerie et la méchanceté. Pour tout le reste, elle se cantonnait dans le médiocre. »). Il y a aussi Shannon, qui ne s'est pas remise de son récent divorce d'avec Bryce, Crystal, la nouvelle femme de Bryce, Texane naïve et bien plus jeune que les autres, Karen, la seule qui travaille, à la tête d'une agence immobilière de luxe. Bryce est un homme politique en vue, Dean, le mari d'Olivia, est dans les affaires, et Mark, le mari de Karen, est chirurgien esthétique. Nous allons suivre les aventures de tout ce petit monde. ● C'est un roman de « chick lit » qui se lit agréablement mais ne tiendra sans doute pas une grande place dans la mémoire du lecteur. ● le mode de narration est choral, chacune des femmes prend la parole tout à tour dans le cadre de très courts chapitres. A plusieurs reprises, j'ai été obligé de me référer au titre du chapitre en cours de lecture pour savoir qui parle, ayant oublié en cours de route. J'ai aussi noté deux erreurs dans l'attribution de la voix narrative (Karen au lieu de Crystal). ● Les personnages sont caricaturaux, surtout Olivia, dont on a du mal à croire à la noirceur totale, consciente et revendiquée. ● Ce groupe de femmes m'a rappelé Desperate Housewives en moins fin, mais aussi, curieusement, les manipulations des libertins oisifs du XVIIIe siècle français. En effet, on a affaire à des gens très riches qui, n'ayant rien à faire, se complaisent dans la manipulation d'autrui et dans les aventures extra-conjugales. Même Karen, qui, soi-disant, travaille, n'a jamais l'air professionnellement occupé. Et ces personnages sont tous hantés par la mort sociale : « Je n'avais pas peur de la mort. J'avais peur de n'être plus rien. » Ils ne vivent que par le regard de l'autre. ● La fin ne m'a pas paru convaincante. ● Un roman qui peut être agréable sur une plage.
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