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Citations sur Triple Crossing (24)

"Ne jamais sous estimer le pouvoir de la haine"
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- Pour être franc, ce type est un peu fou.
- Il est honnête?
- Pas du tout. Quand je lui ai montré vos mandats et expliqué que les Américains voulaient la peau de Junior, ses yeux se sont transformés en dollars.


(Junior Caballero est un caid de la mafia Mexicaine)
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L'avion sortit du champ de nuages et se retrouva au-dessus de la jungle.

La canopée était dense, irréelle et interminable, comme le reflet vert des nuages qui la surplombaient. Le jet descendit, encore et encore, sans qu'aucune trouée n'apparaisse dans cet océan végétal.

Au moment où il allait s'écorcher le ventre sur la cime des arbres, une piste atterrissage apparut.

C'était un minuscule aéroport Une petite tour de contrôle, un terminal pas plus grand qu'une cabane. Mais la piste était assez longue pour accueillir un 747.
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- Oubliez tout ce que vous savez des prisons américaines, dit Aguirre en se retournant sur son siège. Vous n'avez rien vu de pareil. Les détenus ont des armes à feu. Des enfants vivent à l'intérieur. Les capos s'y construisent des maisons avec domestiques, gardes du corps et prostituées....
- Je connais la prison, répondit Puente d'un ton neutre.
Aguirre l'ignora.
- Méfiez-vous des gardiens. Les prisonniers vont vous harceler pour avoir de l'argent. Et ils vous diront tout ce qu'ils ont envie de vous faire. Encaissez. pas de regards dédaigneux. Pas de disputes idiotes. Et pour l'amour de Dieu, vous n'êtes pas dans votre pays, alors pas d'arme.
Fin du briefing.
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Comme si tout cela avait un sens.
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Il aimait changer de tête régulièrement, comme s’il était
sous couverture. Se laisser pousser des moustaches à la
turque, à la Hells Angel ou façon hors-la-loi. À Chicago,
avant d’intégrer la Frontalière, il avait eu les cheveux longs comme les joueurs de foot mexicains qu’on voyait dans les parcs près de Taylor Street. Mais maintenant, il les portait courts et était rasé de près. Il essayait de rester discret, de jouer son rôle et, pour reprendre l’expression de Garrison, de s’en tenir au programme
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Des migrants étaient perchés en haut de la barrière de
gauche. Ils prenaient leur temps, suspendus entre deux
nations. Ils le regardaient. Leur souffl e se condensait
dans la nuit de février. On surnommait cette zone « Memo
Lane » parce que les cailloux y pleuvaient souvent sur les
véhicules de la Frontalière, obligeant les agents à rédiger
des mémos en rentrant au poste.
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Pescatore prit à l’ouest le long de la frontière.
La barrière rouillée était composée de morceaux de piste
d’atterrissage récupérés sur d’anciennes bases aériennes
temporaires : des reliques militaires qui dataient du
Vietnam. Une seconde ligne de fortifi cations plus récente,
plus haute, en grillage, luisait à droite de la route.
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Plus à l’est, le fleuve d’acier de l’autoroute s’engouffrait entre les guérites de la douane mexicaine.
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Tout le long de la Ligne, jusqu’au Pacifi que, des projecteurs de stade perchés sur de hauts mâts éclairaient la zone fédérale réservée, près de la passerelle qui menait à Tijuana. Un peu au sud-est de la rue où veillait une camionnette de la Frontalière, une bande d’ados – les garçons en veste Raiders et pantalon baggy taille basse, les filles en short et dos-nu malgré le froid – était en train de franchir le portillon. Le tintement métallique lui évoqua le son du calliope ou des steel drums. On était mardi soir et les jeunes partaient sûrement faire la fête dans ce qui restait du quartier animé de l’Avenida Revolución, victime collatérale de la guerre des gangs avec ses bars condamnés et ses clubs déserts.
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