Certains livres sont lus à petits pas, d'autres à grandes enjambées sans pour autant que je les aime plus.
Les 137 pages ( édition Gallimard) de
Philip Roth se lisent à grands pas.
Bien sûr, tu me diras : un livre de cul, ça te parle ! (avec tutoiement car seuls mes babel-amis oseront me le dire).
Bien sûr, tu me diras : Lui, 62 ans ça te parle, d'autant qu'elle, étudiante, a 24 ans.
Mais qualifier “
la bête qui meurt” de roman licencieux est réducteur.
Bon, le sexe est présent, “y en a, mais pas que”… et s'il devait en manquer, j'en ai cité, et du cru !
Celui-ci est intrinsèque aux narrations philosophiques de l'auteur : “Le sexe ne se borne pas à une friction, à un plaisir épidermique. C'est aussi une revanche sur la mort”.
En fait, ce sont les pensées périphériques à l'histoire qui ont soutenu ma lecture, entraînant des réflexions sur la condition de l'homme (et plutôt de sexe masculin). Elles m'ont invité d'ailleurs à relire vos citations qui ajoutent de la valeur ajoutée à ce court roman.
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