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Critique de zabeth55


« Mythologie familiale », voilà qui pourrait résumer ce livre ;
Prétextant de raconter l'histoire de Leopold Robert, peintre du début du XIXème siècle, Jean-Marie Rouart nous entraîne à la découverte de sa famille où la peinture et les peintres furent omniprésents. Renoir et Degas en particulier qui furent des amis proches des ses grands parents, Berthe Morisot, une tante. Pas seulement des peintres, des écrivains aussi, comme Paul Valéry.
Enfant baigné dans l'univers de personnages illustres, c'est pour lui un « héritage artistique et intellectuel » lourd à supporter.
Ses arrières grands-parents étaient familiers aves les plus célèbres impressionnistes. Des membres de sa famille servirent de modèles.
C'est une famille hors du commun dont il fait une description sans concession, parfois dure.
Dans cet univers qui ne tournait qu'autour de la peinture, il étouffait et ce n'est que devenu adulte qu'il commence à apprécier la peinture. Lui se destine à l'écriture, trouve un emploi de journaliste au Figaro, y côtoie des gens célèbres.
le style est affirmé, le vocabulaire précis. La construction du livre est au gré de ses souvenir. Il saute du coq à l'âne, passant d'un personnage ou d'une période à l'autre. On ne sait jamais où le chapitre suivant va nous mener, mais c'est toujours en compagnie d'un peintre ou d'un écrivain le plus souvent en Italie ou en Grèce, à Ibiza ou à Paris.
Cette famille méritait d'être racontée, mais j'ai trouvé la lecture assez longue et une certaine complaisance assez répétitive qui tourne un peu à l'étalage.
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