La très belle, lumineuse et simple préface de
Philippe Jaccottet permet de comprendre le lyrisme de
Gustave Roud, poète des Géorgiques, des saisons, du lent rythme paysan du travail et des saisons. Il donne à voir une plénitude du monde, une harmonie paradisiaque, mais dans ce geste même, il indique qu'il n'en fait pas partie, qu'il est seul et exclu de ce grand Tout. de cette tension entre le paradis et le chant de celui qui en est chassé naît le plus beau des lyrismes.
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