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Critique de BRIGITTEB


Maxime Rovere est philosophe, auteur également du Clan Spinoza et de Que faire des cons ? Des titres certes accrocheurs, qui donnent grandement envie de se plonger dans leur lecture. Il faut s'accrocher cependant. La lecture de Se vouloir du bien et se faire du mal est plutôt ardue. Cela m'a rappelé mes cours de philo de terminale où l' on s'interroge toujours sur pourquoi dire des choses simples de façon si compliquée ?
Enfin, pour cette première lecture , je me suis laissée porter par moment. Tant pis pour le côté abscons... on continue et on essaie de retrouver le fil plus loin .

Le livre est divisé en quatre parties :
- Comment surmonter les tensions ?
- À qui la faute ?
- Comment se pardonner ?
- Comment changer ?

Les disputes éclatent entre les gens qui s'aiment et qui à la base se veulent du bien.
Tout ça, c'est à cause des interactions qui agissent à l'insu de notre plein gré.

Car en réalité, dans une dispute, il n'y a pas un responsable, mais un nombre important de facteurs qui vont converger de manière aléatoire pour aboutir à cette dispute.
Ensuite, viennent les réactions en chaîne qui enferment les protagonistes dans le conflit : Tu as dit que, c'est parce que tu, etc.


Maxime Rovere décortique alors un certain nombre de processus qui nous enferment dans la dispute, la question de l'intention, de l'attention, de la conscience, la question aussi de l'interprétation , et c'est là que je me suis un peu perdue. Une deuxième lecture s'avère indispensable

Puis, Maxime Rovere nous donne différentes clés, des attitudes à adopter lors d'une dispute pour sortir de la culpabilité, éviter les réactions en chaîne qui enferment dans le conflit.
Il aborde donc la question du pardon qui est bien autre chose que le pardon religieux. Il s'agit vraiment d'une posture dans une situation de conflit.
Demander pardon, c'est révéler sa vulnérabilité, prendre conscience de son insensibilité ou de son aveuglement.
Bref, tout cela est bien compliqué, et la troisième partie concernant le pardon mérite d'être lue et relue plusieurs fois.
Il en va de même pour la quatrième partie intitulée Comment changer ?
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