inspiré par les haïkus,
Claude Roy célèbre en poème les choses simples de la vie: le soleil dans un jardin, le vent, l'épluchage des haricots verts. il mêle moment simples, rêverie, récits non dits de sa maladie pour célébrer le temps qu'il
nous reste, la dignité qu'il faut pour vivre, la nostalgie des amis perdus et l'espoir qu'il existe peut-être, à travers les souvenirs et l'amour que
nous portons chaque jours aux personnes qui
nous entourent la possibilité que malgré tout, quelque chose perdure
à la lisière du temps, de l'autre côté de la vie. C'est beau, simple, sobre, digne, apaisant.
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