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Critique de Villoteau
De Noël Pointe on connaissait essentiellement à présent ce qu'en avait dit en 1989 Jacques Philippe Gibourny dans le "Dictionnaire des régicides" ; ce dernier rappelait que : « Dans le procès de Louis XVI, il vota contre l'appel au peuple, pour la mort dans les vingt-quatre heures et naturellement contre le sursis ». Certes des études locales l'une dans un bulletin d'une société savante du Nivernais et l'autre dans un petit ouvrage paru à Saint-Étienne avait évoqué certains aspects particuliers de l'action du personnage mais elles n'étaient pas d'une accessibilité aisée et étaient composées d'un nombre de pages réduites en ce qui ne concerne que Noël Pointe (la brochure de 77 pages traitant conjointement d'un autre régicide du département).
Le personnage n'avait visiblement pas laissé un mauvais souvenir puisque une rue à Saint-Étienne et une rue à Nevers portaient son nom et que divers documents relatifs à l'histoire de l'Allier vantaient le fait qu'il avait mis en liberté des suspects fin 1793 alors qu'un révolutionnaire local Germain Mativet aurait été prêt à exterminer tous les prêtres réfractaires. La dimension de l'action de Noël Pointe en ce dernier département n'est d'ailleurs pas développée ici par Pierre Roy.
Après avoir donné des repères et questionnements biographiques sur huit pages, l'auteur évoque l'action politique du personnage à Saint-Étienne. Dans plusieurs chapitres, il essaie d'approcher les idées politiques, sociales et techniques de Noël Pointe. Les points les plus intéressants sont ses attitudes face au catholicisme et à l'idée de l'être suprême ainsi que son opinion sur la situation des ouvriers qu'il lie à son abandon de Robespierre lors de Thermidor.
Le nombre de documents reproduits est de l'ordre d'une douzaine, ils gagneraient à être présentés dans les classes de l'enseignement secondaire (où on étudie la Révolution française) lorsqu'ils sont en rapport avec le département (Cher et Nièvre). de plus le discours de Noël Pointe expliquant son vote de la mort du roi a un intérêt important pour l'histoire nationale, car Noël Pointe explique globalement pourquoi il considère que l'exécution doit être immédiate pour un monarque qu'il qualifie de "traître" et "monstre".
Cet ouvrage s'adresse en priorité à ceux qui sont intéressés par la lecture de documents d'époque (au demeurant très lisibles car il s'agit essentiellement d'imprimés), car ceux-ci occupent un tiers du volume de l'ouvrage. Ce livre de Pierre Roy est préfacé par Jean-Marc Schiappa, un vrai ami de Baboeuf à distinguer de ses faux amis Raynald Secher et Stéphane Courtois qui vont puiser chez lui leur argument principal de leur idéologie visant à qualifier le massacre des contre-révolutionnaires vendéens comme "un génocide".
Le personnage n'avait visiblement pas laissé un mauvais souvenir puisque une rue à Saint-Étienne et une rue à Nevers portaient son nom et que divers documents relatifs à l'histoire de l'Allier vantaient le fait qu'il avait mis en liberté des suspects fin 1793 alors qu'un révolutionnaire local Germain Mativet aurait été prêt à exterminer tous les prêtres réfractaires. La dimension de l'action de Noël Pointe en ce dernier département n'est d'ailleurs pas développée ici par Pierre Roy.
Après avoir donné des repères et questionnements biographiques sur huit pages, l'auteur évoque l'action politique du personnage à Saint-Étienne. Dans plusieurs chapitres, il essaie d'approcher les idées politiques, sociales et techniques de Noël Pointe. Les points les plus intéressants sont ses attitudes face au catholicisme et à l'idée de l'être suprême ainsi que son opinion sur la situation des ouvriers qu'il lie à son abandon de Robespierre lors de Thermidor.
Le nombre de documents reproduits est de l'ordre d'une douzaine, ils gagneraient à être présentés dans les classes de l'enseignement secondaire (où on étudie la Révolution française) lorsqu'ils sont en rapport avec le département (Cher et Nièvre). de plus le discours de Noël Pointe expliquant son vote de la mort du roi a un intérêt important pour l'histoire nationale, car Noël Pointe explique globalement pourquoi il considère que l'exécution doit être immédiate pour un monarque qu'il qualifie de "traître" et "monstre".
Cet ouvrage s'adresse en priorité à ceux qui sont intéressés par la lecture de documents d'époque (au demeurant très lisibles car il s'agit essentiellement d'imprimés), car ceux-ci occupent un tiers du volume de l'ouvrage. Ce livre de Pierre Roy est préfacé par Jean-Marc Schiappa, un vrai ami de Baboeuf à distinguer de ses faux amis Raynald Secher et Stéphane Courtois qui vont puiser chez lui leur argument principal de leur idéologie visant à qualifier le massacre des contre-révolutionnaires vendéens comme "un génocide".
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