>
Critique de karen_univers
Une lecture qui m'a laissé sceptique et pourtant qui m'a transporté en son sein et que j'ai eu du mal à lâcher avant d'arriver à la fin. du coup, je peux aisément dire que c'est une lecture en demi-teinte. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais avec le Livre de la Jungle, mais en tout cas, ce n'est pas du tout ceux à quoi je me serais imaginée si on m'avait demandé. J'aurais davantage pensé à une histoire se déroulant dans la jungle et non pas en ville comme c'est le cas. On retrouve tout de même quelques références à l'oeuvre originale, mais hormis cela...
Les dialogues en québequois sont assez difficiles à assimiler pour un esprit non habitué à en lire. A l'instar des autres auteurs des Contes Interdits, Maude Royer en utilise beaucoup plus alors ça a été parfois assez fastidueux à lire. le récit est pas mal alambiqué temporellement. On pourrait aisément s'y perdre si on ne prête pas suffisamment attention à notre lecture. Heureusement pour moi que j'ai lu ce roman au calme, car je pense que dans un autre contexte, j'aurais été perdue à diverses reprises malgré la coupure en 3 partie du récit qui est censé faire sens au récit.
L'intrigue est pourtant pas mal trouvé. On part sur un genre un peu policier avec la disparition d'une détective privée qu'un policier à la retraite va se mettre à chercher malgré lui. Cependant, l'histoire va très vite prendre des allures de thriller dans un monde un peu sectaire et d'une perversité à toute épreuve. L'ambiance est profondément malsaine et il y a beaucoup de scènes pornographiques. de trop, même, et surtout que je ne les ai pas forcément trouvée pertinente...
Maude Royer met cependant le doigt sur un sujet dont j'ai trouvé qu'il pouvait aller de paire avec celui de la Reine des Neiges : les indiens. Pour mémo, dans la Reine des Neiges, il s'agissait de la christinisation des enfants amérindiens. Dans le Livre de la Jungle, Maude Royer traite du trafic de ces enfants, et surtout dans les adoptions. La société occulte aisément le fait qu'on arrache des enfants à leur famille pour les faire adopter par des couples qui ne peuvent pas en avoir. Cela est vrai pour n'importe quel pays (Afrique, Amérique latine, etc.). Et l'auteure a mis le doigt dessus avec le petit Mowgli qui est issu de ce trafic.
Comme toujours avec cette saga, on pourrait faire une véritable analyse psychologique des personnages qui présentent une réelle déviance. On plonge à nouveau dans la noirceur et les machinations. le final nous laisse complètement coi car on est à mille lieux d'imaginer qu'on se fait manipuler par l'auteure depuis le début.
Les dialogues en québequois sont assez difficiles à assimiler pour un esprit non habitué à en lire. A l'instar des autres auteurs des Contes Interdits, Maude Royer en utilise beaucoup plus alors ça a été parfois assez fastidueux à lire. le récit est pas mal alambiqué temporellement. On pourrait aisément s'y perdre si on ne prête pas suffisamment attention à notre lecture. Heureusement pour moi que j'ai lu ce roman au calme, car je pense que dans un autre contexte, j'aurais été perdue à diverses reprises malgré la coupure en 3 partie du récit qui est censé faire sens au récit.
L'intrigue est pourtant pas mal trouvé. On part sur un genre un peu policier avec la disparition d'une détective privée qu'un policier à la retraite va se mettre à chercher malgré lui. Cependant, l'histoire va très vite prendre des allures de thriller dans un monde un peu sectaire et d'une perversité à toute épreuve. L'ambiance est profondément malsaine et il y a beaucoup de scènes pornographiques. de trop, même, et surtout que je ne les ai pas forcément trouvée pertinente...
Maude Royer met cependant le doigt sur un sujet dont j'ai trouvé qu'il pouvait aller de paire avec celui de la Reine des Neiges : les indiens. Pour mémo, dans la Reine des Neiges, il s'agissait de la christinisation des enfants amérindiens. Dans le Livre de la Jungle, Maude Royer traite du trafic de ces enfants, et surtout dans les adoptions. La société occulte aisément le fait qu'on arrache des enfants à leur famille pour les faire adopter par des couples qui ne peuvent pas en avoir. Cela est vrai pour n'importe quel pays (Afrique, Amérique latine, etc.). Et l'auteure a mis le doigt dessus avec le petit Mowgli qui est issu de ce trafic.
Comme toujours avec cette saga, on pourrait faire une véritable analyse psychologique des personnages qui présentent une réelle déviance. On plonge à nouveau dans la noirceur et les machinations. le final nous laisse complètement coi car on est à mille lieux d'imaginer qu'on se fait manipuler par l'auteure depuis le début.
