Sous forme de journal intime, de quelques lignes à deux ou trois pages par entrée, ce roman reprend le personnage de Yaël Koppman, sorte de double de l'auteur, présentée dans un précédent roman. On entre toutefois très facilement dans ce texte sans avoir lu le précédent, trop aisément peut-être. le style n'est guère marquant, cela pourrait être le journal de ma petite cousine ou de ma collègue de travail. Les interrogations de Yaël, ses atermoiements, sonnent avec justesse mais aussi une impression de déjà-lu, qu'il s'agisse de la déprime consécutive à une rupture, de la mère peu aimante, de la cousine malade, de l'ex-compagnon indécis, des rencontres frustrantes... Et citer
Virginia Woolf,
Montaigne ou
Sénèque, ou s'égarer occasionnellement dans des digressions sur l'économie n'ajoute pas grand chose au roman.
C'est d'une lecture agréable, et cela sonne juste, il faut l'admettre, mais si l'identification ne se fait pas avec le personnage, ce qui a été mon cas, je crains bien qu'il n'en reste pas grand chose.
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