Le passé n'est pas un prologue. Il n'annonce rien. Il plante, parfois, des balises dans la vie des hommes. Elles servent de repères lorsque l'on revient sur ses pas, plongé dans une impasse ou bien perdu devant l'immensité qui se tient là.
Il avait trouvé sa faille, là où la fragilité transforme le coeur en argile tendre et friable. Là où n'importe quel rayon qui vient traverser les interstices sombres entre les tessons resplendit comme la promesse que l'on va pouvoir vivre. À nouveau.
C'était une fausse promesse.