AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Arthemyce


Ruffin, c'est le député-reporter, modèle de représentation parlementaire, tant il à tissé de liens avec la France, « notre » France - Oligarchie auto-bannie. C'est le mec qui fait rentrer le peuple, en maillot de foot, à l'Assemblée ; ce qu'on lui a vivement reproché, retenue sur salaire en prime.

Ruffin, c'est aussi un homme de coeur. Ça crève les yeux comme une balle de LBD40. Un coeur à Gauche pour équilibrer un esprit droit. Un coeur capable de saigner des blessures du peuple, innervé qu'il est, pour mieux en dénoncer les causes, tenter quelque chose.

Ruffin écrit, Ruffin décrit. La vie de ces « Jojo » en gilet jaune et des autres ; sans gilet de sauvetage eux, mais dans la même galère. Ça rame dans la cale, sécession sur le pont.
Éparpillées aux quartes vents, des fragments de vie dépeignent une France omise des capitaines, invisible même, haut-perchée qu'est la vigie Elyséenne.

Ruffin accuse, Ruffin excuse. Tantôt cynique, tantôt critique, c'est aussi la vie du jeune M-o-n-a-r-c* qu'il décortique.
Cette France, il tente de lui faire comprendre pourquoi il ne peut pas la comprendre. Comprendra-t-il ? Lira-t-il au moins ?
Rien n'est moins certain...
Enarque, Banquier, Ministre… du Candidat au Chef d'Etat, une collection de titres, un palmarès sinistre pour un tel cuistre.
Tout ça bien sûr, au seul mérite.
« -Merci copain.
-De rien Lapin ».
Insatiable séducteur, accumulateur de sponsors. Arnaud, Niel, Drahi… bien pratiques pour l'arène médiatique. Hermand, Jouyet, Attali... bien pratiques pour l'arène étatique.

Ruffin, c'est pas de la littérature, c'est le cri des vies qu'on rature.

* Anagramme fortuit
Commenter  J’apprécie          837



Ont apprécié cette critique (43)voir plus




{* *}