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Critique de xalatan
Pari réussi pour Jean-Christophe Rufin qui nous offre ici un très bon roman « de montagne » doublé d'une belle histoire d'amour.
J'ai dû m'accrocher dans le premier tiers du livre. La romance entre Rémi, le beau-coureur-tombeur, moniteur de ski/ guide de montagne et Laure, la belle jeune femme parisienne au port altier et aux yeux mystérieux m'est apparue forcée, amenée avec de gros sabots bien lourds (j'y ai même vu un parti pris « masculin ») : comment peut-on « être amoureux » d'une personne avec qui on n'a pas échangé trois mots ? J'avais envie de corriger l'auteur et lui dire que cela s'appelle du désir, de l'attraction mais parler d'amour après deux nuits de sexe, c'était un peu trop rapide pour moi.
Mais j'ai bien fait de m'accrocher car dès le deuxième tiers du livre, les deux personnages principaux gagnent en profondeur. Ils sont confrontés à leurs limites, Rémi en suivant Laure à Paris où il se désintègre et Laure en étant victime d'un grave accident juste après leur séparation. La montagne est également bien présente, comme un révélateur de caractères. Rémi pensait avoir pris ses distances, être libre, mais sa liberté n'était-elle pas une fuite ? Laure, qui s'était affranchie d'un milieu modeste pensait avoir « réussi », mais avait-elle réussi sa vie ou son travail ? le roman propose de belles réflexions sur comment nous prenons conscience de notre liberté et ce qu'elle est pour nous.
Arrivée au dernier tiers du livre, je ne pouvais plus m'arrêter, totalement prise par l'histoire. Oui, merci M. Rufin, c'était finalement une belle histoire d'amour et un beau roman de montagne. Les protagonistes se sont éloignés, ils s'évitent, puis se retrouvent, et j'ai beaucoup aimé la fin. L'auteur nous évite le mélodrame et laisse l'amour triompher.
J'ai dû m'accrocher dans le premier tiers du livre. La romance entre Rémi, le beau-coureur-tombeur, moniteur de ski/ guide de montagne et Laure, la belle jeune femme parisienne au port altier et aux yeux mystérieux m'est apparue forcée, amenée avec de gros sabots bien lourds (j'y ai même vu un parti pris « masculin ») : comment peut-on « être amoureux » d'une personne avec qui on n'a pas échangé trois mots ? J'avais envie de corriger l'auteur et lui dire que cela s'appelle du désir, de l'attraction mais parler d'amour après deux nuits de sexe, c'était un peu trop rapide pour moi.
Mais j'ai bien fait de m'accrocher car dès le deuxième tiers du livre, les deux personnages principaux gagnent en profondeur. Ils sont confrontés à leurs limites, Rémi en suivant Laure à Paris où il se désintègre et Laure en étant victime d'un grave accident juste après leur séparation. La montagne est également bien présente, comme un révélateur de caractères. Rémi pensait avoir pris ses distances, être libre, mais sa liberté n'était-elle pas une fuite ? Laure, qui s'était affranchie d'un milieu modeste pensait avoir « réussi », mais avait-elle réussi sa vie ou son travail ? le roman propose de belles réflexions sur comment nous prenons conscience de notre liberté et ce qu'elle est pour nous.
Arrivée au dernier tiers du livre, je ne pouvais plus m'arrêter, totalement prise par l'histoire. Oui, merci M. Rufin, c'était finalement une belle histoire d'amour et un beau roman de montagne. Les protagonistes se sont éloignés, ils s'évitent, puis se retrouvent, et j'ai beaucoup aimé la fin. L'auteur nous évite le mélodrame et laisse l'amour triompher.
