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Critique de traversay


De Conakry à Maputo (Mozambique), Aurel Timescu, Consul adjoint de son état, poursuit son périple africain sous la plume d'un Jean-Christophe Rufin qui a choisi un registre léger, assez éloigné de certains de ses livres les plus marquants. C'est son droit et Les trois femmes du Consul, comme son prédécesseur, est un roman fort distrayant, qui nous fait découvrir les arcanes de la diplomatie française au fil d'une intrigue policière de bonne tenue, assez en tous cas pour entretenir un petit suspense. L'intérêt principal du livre, comme pour le pendu de Conakry, repose sur la personnalité atypique et saugrenue de son héros, dégingandé, maladroit et sensible malgré une allure dépenaillé, sorte d'inspecteur Colombo qui ne paie pas de mine mais qui déteste les injustices. Il n'y a rien de plus excitant pour ce brave Aurel Timescu que de débusquer les auteurs d'un crime (oui, Aurel est hardi !), passion partagée avec celle de la musique et du vin blanc, entre autres choses, faute d'avoir une vie sentimentale digne de ce nom. L'écriture fluide de Rufin permet d'apprécier une lecture agréable qui aurait peut-être pu être rehaussée par davantage d'éléments concernant le quotidien des mozambicains, l'auteur s'intéressant tout de même en priorité aux faits et gestes d'expatriés français. Les trois femmes du Consul est un roman alerte, sympathique et sans prétention. Pourquoi s'en priver si l'on aime Rufin, l'homme et l'écrivain ?
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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