Une phrase me revenait en tête : « Quand vous choisissez le prénom d’un garçon, pensez à la femme qui aura à le murmurer plus tard. »
Il incombe à des milliards de femmes d’équilibrer leur joie pour l’offrir à leurs proches. Coupez le rire d’une femme dans une maison et c’est toute la maison qui pleure.
J’étais arrivée à un sommet et je repensais à Beigbeder: « La vie d’adulte, c’est construire des châteaux de sable et sauter dessus à pieds joints. »
J'appartenais à nouveau à ton regard et je ne demandais rien d'autre.
Il y a des hommes qui aiment les femmes, le vin et le jeu. Ce sont les hommes auxquels on succombe.
Des amies remarquaient mon air mélancolique et mes toilettes raffinées, s'amusaient en blaguant à deviner l'identité de ce célèbre écrivain avec lequel je devais sûrement fricoter et parler littérature jusqu'à l'aube - comme s'il n'y avait que cette catégorie capable de nous apprendre la vie !
Ce silence dans la nuit est une paralysie de l'âme, un cri étouffé dans un oreiller, une lutte contre le néant. Il n'y a rien de pire que le rien. Ce silence pesant est une gifle à chaque instant, une cacophonie martyrisante.
Il a conclu par une réplique qui, à en juger par la dilatation de ses pupilles, était l'une de ses préférées : " Tu sais Ariane, il y a trois solutions, la bonne, la mauvaise et la mienne."
La vie n'est pas là pour apporter des réponses mais seulement des expériences.
Il y a les mères qui bouffent, boivent, prennent des médicaments.
Il y a les mères qui travaillent trop.
Celles qui pleurent le matin au réveil en se demandant pourquoi.
Il y a les mères qui cuisinent, cousent, rejoignent des associations, vont à la messe.
Celles qui courent frénétiquement dès l'aube.
Il y a celles qui postent six mille photos de leurs gamins.
Il y a celles qui ne font rien de tout ça et qui tombent malades.
Et puis il y a les mères qui trompent leur mari.
Les mères font ce qu'elles peuvent.
Les pères aussi.