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Critique de LaMouetteLiseuse
Rugani par sa plume métaphorique nous heurte dans ce roman bien singulier !
Voilà une vie bien difficile que celle de vivre dans les plaines rouges. Où est-ce me demanderez-vous ; et bien, dans une petite bourgade du Sud des États-Unis, là où les misères sociales, économiques et politiques cohabitent. Là où survit la famille Vodovíc face au racisme qu'elle subit.
En effet, Milly Tarek et Almaz sont de jeunes adolescents d'origine bosniaque dont la famille a précédemment fui la guerre qui a sévi durant les années 1992 -1995.
Chaque jour, Ils sont confrontés à la haine raciale envers leur peau brune et leur religion, l'Islam, dans ces États-Unis post-attentat du 11 septembre 2001.
L'auteure nous confronte à cette réalité, à cette violence mais ce n'est pas la seule qu'elle aborde. Avec Milly, il est aussi question de la violence du prédateur devant ce corps d'enfant qui devient femme, de la lutte entre la fin de l'enfance et le passage à l'âge adulte et de la violence d'un espoir vain.
Rugani met également en évidence la violence familiale et la solitude avec le personnage de Douglas Adams. Celle de faire face à la maladie avec la famille de Swan Cooper. Pour chacun d'entre eux ils vont connaitre la violence de la perte d'un être cher ; de la mort.
Cet environnement si sombre et pourtant constellé de tâches de lumières, de couleurs à l'image de ces coccinelles qui virevoltent de page en page grâce à la plume si poétique de Rugani qui ne laissera pas lecteur indifférent.
Je n'ai lu de livre aussi déconcertant. Une écriture si imagée qui parfois peut perdre le lecteur par l'alternance entre le réel et l'imaginaire enfantin de Milly Vodovíc ou de Daisy Cooper qui sait ?
Un roman troublant qu'il faut prendre le temps de lire pour apprécier la poésie de l'auteure afin de comprendre la puissance du roman et ce que dégagent tous ces personnages qui ont chacun quelque chose à nous dire et qu'il serait sage de lire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Voilà une vie bien difficile que celle de vivre dans les plaines rouges. Où est-ce me demanderez-vous ; et bien, dans une petite bourgade du Sud des États-Unis, là où les misères sociales, économiques et politiques cohabitent. Là où survit la famille Vodovíc face au racisme qu'elle subit.
En effet, Milly Tarek et Almaz sont de jeunes adolescents d'origine bosniaque dont la famille a précédemment fui la guerre qui a sévi durant les années 1992 -1995.
Chaque jour, Ils sont confrontés à la haine raciale envers leur peau brune et leur religion, l'Islam, dans ces États-Unis post-attentat du 11 septembre 2001.
L'auteure nous confronte à cette réalité, à cette violence mais ce n'est pas la seule qu'elle aborde. Avec Milly, il est aussi question de la violence du prédateur devant ce corps d'enfant qui devient femme, de la lutte entre la fin de l'enfance et le passage à l'âge adulte et de la violence d'un espoir vain.
Rugani met également en évidence la violence familiale et la solitude avec le personnage de Douglas Adams. Celle de faire face à la maladie avec la famille de Swan Cooper. Pour chacun d'entre eux ils vont connaitre la violence de la perte d'un être cher ; de la mort.
Cet environnement si sombre et pourtant constellé de tâches de lumières, de couleurs à l'image de ces coccinelles qui virevoltent de page en page grâce à la plume si poétique de Rugani qui ne laissera pas lecteur indifférent.
Je n'ai lu de livre aussi déconcertant. Une écriture si imagée qui parfois peut perdre le lecteur par l'alternance entre le réel et l'imaginaire enfantin de Milly Vodovíc ou de Daisy Cooper qui sait ?
Un roman troublant qu'il faut prendre le temps de lire pour apprécier la poésie de l'auteure afin de comprendre la puissance du roman et ce que dégagent tous ces personnages qui ont chacun quelque chose à nous dire et qu'il serait sage de lire.
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