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Critique de Serpentinne


Tout d'abord, je souhaite remercier David Ruiz Martin pour m'avoir permis de découvrir ce roman.

La première chose qui m'a attirée dans ce roman, c'est le titre. « Que les murs nous gardent » qu'est-ce que cela peut bien cacher et que doivent garder ces fameux murs ?

Ensuite, bien que n'étant pas très friande d'histoires d'horreur, il n'y a rien à faire, une fois qu'il est question de maison hantée, ma curiosité est la plus forte et il faut que je sache ce qu'il se passe. Il faut dire que le résumé est plutôt alléchant et laisse présager une lecture frissonnante. de ce point de vue, je n'ai pas été déçue !

Tout commence par une belle journée d'été, et comme chaque année, Laureen, Tess et Faviola, amies depuis des années et leurs familles respectives passent une partie des vacances ensembles. Cette année, c'est dans le manoir fraîchement acheté par Georges, le mari de Laureen que tout ce petit monde se retrouve.

Malheureusement, la mort et d'étranges événements viendront rapidement entacher ces vacances. Comme bien souvent, ce sont les enfants qui seront les premiers témoins de choses insolites et de sensations étranges voir, victimes de possession. L'impression d'être épié alors qu'ils sont seuls dans une pièce, des voix qui chantonnent dans la nuit,… Et pourquoi le propriétaire des lieux leur a-t-il interdit l'accès à la partie la plus ancienne de la bâtisse ?

Bien que l'identité de la ou les personnes responsables de ces événements paranormaux soit rapidement dévoilée, l'auteur parvient tout de même à maintenir le suspense à son paroxysme tout au long des chapitres. On a envie de les prévenir du danger, de leur crier de s'enfuir, mais rien n'y fait. Nous sommes les témoins impuissants du drame qui se joue entre ces murs et qui marquera les protagonistes à jamais, car tous n'en sortiront pas vivants.

D'ailleurs, en parlant des personnages, les enfants et ados sont les personnages les plus attachants de cette histoire, bien qu'ils puissent être, par moments, exaspérants. Quant aux adultes, certains sont détestables au plus haut point, notamment Frank et son penchant pour la bouteille. D'autres en revanche, sont comme de bons amis, comme Enrico, toujours là pour détendre l'atmosphère lorsque des tensions se font sentir ou l'adorable Tess, maman poule et un peu effacée. Finalement certains, comme Emée, l'intendante contribuent à l'atmosphère étrange qui règne au manoir et vous font franchement froid dans le dos.

Outre les événements se déroulant actuellement, l'auteur nous propose également de découvrir l'histoire du manoir ainsi la raison pour laquelle celui-ci semble condamner ses divers propriétaires à un funeste sort sous forme de flash-back. Et ce que l'on y découvre dépasse l'entendement. Mais je ne vous en dirais pas car ce serait spoiler et vous gâcher l'effet de surprise.

Suspens, noirceur et frissons sont donc au rendez-vous dans « Que les murs nous gardent », roman qui, bien que ne révolutionnant pas le genre, mérite amplement d'être lu, avec la lumière allumée pour les âmes sensibles.
Lien : https://alohommora.com/que-l..
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