Juan Rulfo disait, paraît-il, qu'il faut lire Pedro Paramo au moins trois fois.
Gabriel Garcia Marquez reconnaîtra l'influence de ce livre sur
Cent ans de solitude
Un jeune homme arpente une zone mexicaine semi-aride, éloignée des grands axes, abandonnée. Un village désert se tient dans le lointain ; le jeune homme espère y trouver son père
Mais tout paraît inhabité. Alors à travers des voix ou des hallucinations , tout va se brouiller.Qui était Pedro Paramo. le village, Comala ,existe-t-il où a t il existé.Où est le réel ,la vérité, le rêve ou le fantasme ?Tout se brouille dans une écriture complexe , à plusieurs niveaux de lecture.
On parle de la vie et la mort, du souvenir et de l'oubli, de l'espérance et du désespoir
Le désert est omniprésent
Bien malin le prétentieux qui voudra expliquer ce qu'a voulu dire
Juan Rulfo
Le grand mérite de ce livre majeur , c'est qu'il permet à chaque lecteur de trouver son interprétation.Et celle ci change à une deuxième ou une troisième lecture
Un des grands livres de la littérature américaine.Magique
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