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Critique de Cigale17


Bérénice, jeune archéologue, « dévoyée en receleuse d'antiquités » dit la quatrième de couverture, va se retrouver plongée dans le chaos que traverse la Syrie. Aux abords d'un camp, une inconnue lui confiera une fillette mutique et terrorisée. Pour sa part, Asim, qui était pompier dans sa vie d'avant, cherche à retrouver le corps d'un de ses cousins en fouillant dans un charnier. Il y trouvera aussi le corps de sa soeur qu'il pensait en sécurité. Ces deux écorchés vifs se rencontreront et oeuvreront ensemble, chacun à leur manière, pour que la mémoire des martyrs et de ce qu'ils ont vécu soient transmise aux vivants.
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J'ai d'emblée été conquise par l'écriture de Julie Ruocco si juste, si évocatrice, si touchante. Sa colère et sa révolte devant l'indifférence de l'Occident qui a laissé et laisse encore se perpétrer tant d'horreurs sans réagir contribuent à rendre son propos pertinent et l'ancrent dans le présent de toutes les guerres. La deuxième partie du roman nous entraîne parmi les peshmergas qui combattent Daesh au nord de la Syrie. Les rencontres de Bérénice avec ces combattantes permettent à l'autrice de profondes réflexions sur la guerre en général, le sort des femmes au Moyen-Orient, l'attitude de l'Occident, etc. Si j'ai trouvé cette partie parfois un peu bavarde, la qualité de l'écriture de Julie Ruocco élimine tout risque d'ennui. Que voilà un beau premier roman !
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