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Critique de MissFantomette
Ce livre restera d'une certaine manière ouvert... Béant... Au sens créatif du terme ! Stimulant l'imagination...
Ouvert.... car son but n'est pas de nous donner des explications ni des certitudes sur les mystères, suppositions, et errances qu'il contient.
Si jamais c'est ce que vous y cherchez, vous serez sans nul doute déçu....
Mais, il y a tant et tant d'autres choses à y trouver !!
A partir d'une situation dramatique, la mort d'une fillette et la disparition de sa soeur en forêt, la jeune autrice nous promène dans le temps -plusieurs décennies- et dans l'espace.
Les lieux, ce sont les envoutantes montagnes de l'Idaho, et le contraste saisissant entre leurs hivers et leurs étés, qui tour à tour enferment dans leurs glaces puis libèrent les personnages.
Le lieu, c'est aussi le pénitencier, réclusion par exellence, .
Chaque chapitre nous parachute donc à une date et un endroit donnés, sans ordre prédéfini, et il nous faut accepter de suivre l'autrice sans résister pour apprécier tous les plaisirs de cet ouvrage. On approfondit alors successivement les facettes d'un des protagonistes (victime, coupable, entourage), de manière très fine, et souvent surprenante.
Les chapitres évoquant la jeune victime sont particulièrement frappants, lui redonnant vie pour un moment, elle qui n'aurait pu être au début qu'un « fait divers », et c'est tout le talent de l'auteur !
J'ai perçu tout cela comme différents courts-métrages, saississant, sans les juger ni les expliquer, quelques scènes de vie, à différentes époques. Les arts, musique, photographie, peinture, sont d'ailleurs bien présents dans les existences des uns et des autres, y compris comme aide à la survie.
Une maladie, assez rarement présente -me semble-t-il- dans les romans, la démence précoce, poursuit le récit dans le « contre la montre » de son implacable évolution. Là aussi, délicatesse et justesse : enfermement (mental), failles, isolement... pour celui qui est atteint et pour les autres.
C'est donc un roman ouvert, l'inverse d'un «roman à clef » : non, décidemment, de clef, il n'y en aura point... Mais.... Comme dans la « vraie vie », peut-être ?
C'est finalement un livre à la fois dur et tendre, complexe.
Difficile d'en rendre compte sans le trahir, me dis-je...
En tout cas, il est original, prenant, les personnages sonnent «juste »... et m'accompagnent encore après la lecture.
Un premier roman extrêmement abouti !
Ouvert.... car son but n'est pas de nous donner des explications ni des certitudes sur les mystères, suppositions, et errances qu'il contient.
Si jamais c'est ce que vous y cherchez, vous serez sans nul doute déçu....
Mais, il y a tant et tant d'autres choses à y trouver !!
A partir d'une situation dramatique, la mort d'une fillette et la disparition de sa soeur en forêt, la jeune autrice nous promène dans le temps -plusieurs décennies- et dans l'espace.
Les lieux, ce sont les envoutantes montagnes de l'Idaho, et le contraste saisissant entre leurs hivers et leurs étés, qui tour à tour enferment dans leurs glaces puis libèrent les personnages.
Le lieu, c'est aussi le pénitencier, réclusion par exellence, .
Chaque chapitre nous parachute donc à une date et un endroit donnés, sans ordre prédéfini, et il nous faut accepter de suivre l'autrice sans résister pour apprécier tous les plaisirs de cet ouvrage. On approfondit alors successivement les facettes d'un des protagonistes (victime, coupable, entourage), de manière très fine, et souvent surprenante.
Les chapitres évoquant la jeune victime sont particulièrement frappants, lui redonnant vie pour un moment, elle qui n'aurait pu être au début qu'un « fait divers », et c'est tout le talent de l'auteur !
J'ai perçu tout cela comme différents courts-métrages, saississant, sans les juger ni les expliquer, quelques scènes de vie, à différentes époques. Les arts, musique, photographie, peinture, sont d'ailleurs bien présents dans les existences des uns et des autres, y compris comme aide à la survie.
Une maladie, assez rarement présente -me semble-t-il- dans les romans, la démence précoce, poursuit le récit dans le « contre la montre » de son implacable évolution. Là aussi, délicatesse et justesse : enfermement (mental), failles, isolement... pour celui qui est atteint et pour les autres.
C'est donc un roman ouvert, l'inverse d'un «roman à clef » : non, décidemment, de clef, il n'y en aura point... Mais.... Comme dans la « vraie vie », peut-être ?
C'est finalement un livre à la fois dur et tendre, complexe.
Difficile d'en rendre compte sans le trahir, me dis-je...
En tout cas, il est original, prenant, les personnages sonnent «juste »... et m'accompagnent encore après la lecture.
Un premier roman extrêmement abouti !
