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Citations sur Ma sombre Vanessa (69)

Je réponds oui, même si je sais que ce que j'ai ressenti n'a probablement rien à voir avec ce que lui a ressenti.
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Je lui ai donné la permission de faire les choses ineffables qu'il avait toujours désirées, lui ai offert mon corps comme scène de ses crimes, et il en a profité pendant un temps, mais dans son cœur, il n'est pas une mauvaise personne.
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Elle cherchait à me rassurer, mais sa logique était facile à suivre : les garçons ne s'étaient jamais intéressés à moi, donc, je n'avais jamais été belle, et si je n'étais pas belle, j'allais devoir patienter longtemps avant qu'on me remarque, parce que les garçons devaient mûrir pour s'intéresser à autre chose qu'au physique. Entre-temps, visiblement, je n'avais d'autre choix que d'attendre.
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Ma pire habitude, d'après ma mère, est que je désamorce les compliments en me dépréciant. Je dois apprendre à accepter les éloges.
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La rumeur germe souvent à partir de la jalousie ou d’une mauvaise interprétation d’un favoritisme innocent, poursuit-elle. Au cours d’une carrière, les professeurs ont beaucoup, beaucoup d’élèves, dont la plupart sont, disons-le, insignifiants. Les élèves peuvent être des individus brillants et accomplis, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’un professeur aura un lien spécial avec eux. De temps à autre, cependant, un professeur tombe sur un élève dont il ou elle se sent particulièrement proche.
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Briser son cœur ? J’essaie d’imaginer que je possède ce pouvoir, que son cœur est entre mes mains, à ma merci, mais même quand je l’imagine qui palpite et pompe entre mes doigts, c’est toujours lui qui commande, qui me mène par le bout du nez, qui me tire d’un côté puis de l’autre, alors que moi je m’accroche, incapable de lâcher
Ses yeux se détachent de la route pour me regarder avant de revenir à leur point de départ. Il fronce les sourcils d’un air inquiet.
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Nous sommes des hors-la-loi en cavale, un couple de criminels éhontés qui se rendent en voiture jusqu’à la pointe la plus à l’est de l’État, dans un village de pêcheurs où personne ne cille quand nous nous arrêtons pour boire un soda au marché et que nous nous promenons sur la jetée en nous donnant discrètement la main.
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Adolescents, ils sont inconséquents. Ils ne deviennent de vraies personnes qu’une fois adultes. Les filles deviennent réelles si tôt. À quatorze, quinze, seize ans. C’est à ce moment-là que vos esprits se connectent. C’est magnifique d’assister à un tel spectacle.
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Il dit que quinze ans, c’est bizarre, un vrai paradoxe. Qu’au milieu de l’adolescence, on est plus courageux que jamais à cause de la façon qu’a le cerveau de fonctionner à cet âge – un mélange de malléabilité et d’arrogance.
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Ce que je ressens pour toi est tellement puissant. Parfois, j’ai peur de tomber raide mort à cause de mes sentiments. Ils sont plus forts que tout ce que j’ai pu ressentir pour une femme. On n’est même pas dans le même univers de sentiments.
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