Nous sommes devenus des noms innombrables
Immigrants ensemble
Les vêtements de la parole sont à présent secs
Et pour les sanglots
Le voyage Accroche des pinces à linge
Là-haut
Sur les cordes du vent.
Laisse le voile qui couvre ma tête
Ô chrétien barbu
Et pense à mes lèvres
Et à l’auréole dorée
Qui couronne la tête de Damas,
Dans ce monde
Nous sommes deux Syriens étrangers
Et nos baisers sont
Notre seul messie.