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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Roman audacieux mais tellement complexe. Frankenstein à Bagdad n'est pas qu'un livre de science- fiction. À travers le mythe de Frankenstein revisité, Ahmed Saadawi présente une société décadente touchée par la violence. Il aborde l'actualité et la vie quotidienne de la population irakienne. Il aborde de nombreux thèmes. On regrette quelques longueurs au texte. La multitude de nombreux personnages arabes auraient mérités un glossaire afin de rentrer plus facilement l'histoire. le dernier point noir de ce livre, Ahmed Saadawi se disperse et nous ballade un peu trop à mon goût.
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Bagdad en 2005 a tout d'un pandémonium. La capitale irakienne, occupée par les américains, minée par la corruption, est en plein chaos soumise à une violence quotidienne marquée par des attentats suicide incessants. Ce théâtre sanglant est le cadre de Frankenstein à Bagdad qui a valu à son auteur le prix international de la fiction en langue arabe. Singulier roman à l'aspect documentaire essentiel mais qui s'aventure sur bien d'autres rivages, policier et fantastique, notamment. Nombreux et marquants sont les personnages qui peuplent le livre d'Ahmed Saadawi : une vieille femme qui attend le retour de son fils, un journaliste ambitieux, un agent immobilier peu scrupuleux, un policier qui ne dédaigne pas le surnaturel, un hôtelier quasi ruiné, un chiffonnier dont l'esprit bat la campagne et qui raconte des histoires invraisemblables. En particulier celle d'une créature qu'il aurait lui-même créé à partir de morceaux de cadavres. Une simple fable ? Voire. Quand il est évident qu'un assassin en série court les rues de la ville, les délires du chiffonnier prennent une autre dimension. Frankenstein à Bagdad n'est pas un livre conventionnel, sa structure anarchique, surtout dans sa première moitié, donne parfois envie d'écourter la lecture. Mais ce serait une erreur, le livre trouve son rythme sur la longueur de même que sa tonalité qui est multiple, entre réalisme tempéré par un humour très oriental et fantastique. le roman est finalement à l'image de la ville qu'il décrit, complexe, turbulent et insaisissable. Sa lecture est une expérience sans GPS, elle mérite d'être tentée.
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Depuis quelques temps, le choix de certaines de mes lectures est directement inspiré de la liste des Grand Prix de l'Imaginaire, catégorie « romans étrangers ». Outre les habituels anglo-saxons, c'est l'occasion de découvrir une littérature de l'imaginaire de certains pays peu réputés dans le genre. Après l'Estonie avec « L'Homme qui savait la langue des serpents » et l'Islande avec « Lovestar », je voyage jusqu'en Irak avec « Frankenstein à Bagdad ». Une roman de genre irakien, voilà qui n'est banal par chez nous.


L'intrigue prend place en 2005 au sein de la capitale irakienne. le contexte politique et militaire est donc au coeur de ce roman. le lecteur est en effet plongé dans une ville rythmée par les attentats terroristes, les luttes entre factions religieuses et politiques et l'occupation américaine avec leur fameuse « Green Zone ». Au sein de cette horreur quotidienne évolue une autre horreur à visage humain ; un monstre inspiré de celui de Mary Shelley pris d'une folie meurtrière.



« Frankenstein à Bagdad » m'a séduit par sa longue galerie de personnages aux personnalités marqués, intéressantes et attachantes. Durant tout le livre, on alterne entre chacun des protagonistes et on peut ainsi reconstituer le puzzle qu'une seule vision ne pourrait apporter. le lieu de l'action et son côté « exotique » participe à cet intérêt. Mon regret vient malheureusement de l'intrigue elle-même. Celle-ci a tendance à faire du surplace alors qu'une telle histoire aurait dû être davantage rythmée. C'est un peu mou sans être totalement inintéressant.


Une curieuse découverte, pas totalement aboutie à mon sens mais qui sait conserver une certaine fraicheur.
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