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Critique de lanard


Le psychiatre Oliver Sacks était passionné de chimie; à chacun de ses anniversaires il associait l'élément du tableau périodique dont le numéro atomique égalait son âge. Décédé à 82 ans, il mourut dans son âge de Plomb.
Ses textes que d'aucuns appréciaient pour l'empathie qu'ils dégageaient en racontant les plus déroutantes manifestations de la psyché humaine, ont aussi suscité des réactions négatives et de la contestation. L'attaque la plus sévère lui valu d'être surnommé "L'homme qui prenait ses patients pour une carrière littéraire" (Tom Shakespeare: "the man who mistook his patients for a literary career.")
Un peu comme ces vieux chanteurs de variétés qui, forts d'une popularité jamais démentie, ne peuvent se résigner à laisser leur public sans multiplier les galas d'adieux, la fin de vie d'Oliver Sacks a été ponctuée d'interventions écrites par lesquelles il a lui tenu à coeur de remercier la vie et ceux qui l'ont aimé - et parmi ceux-ci, ses nombreux lecteurs de par le monde. Pour l'amour de ceux-ci, ces ultimes écrits parus d'abord dans le New York Times, sont rassemblés dans un élégant petit livre bleu illustré de photographies de son compagnon Bill Hayes.
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