Un prêtre se rend au chevet d'un mourant pour tenter, dans les derniers instants de sa vie, de lui faire regretter ses mauvaises actions. Et le mourant est en effet plein de regrets, mais pour avoir bridé ses désirs au nom d'une morale absurde. S'engage un dialogue entre les deux hommes, chacun voulant convaincre l'autre de la justesse de ses positions.
J'avais découvert
Sade avec «
Les 120 journées de Sodome », qui ne m'avait pas laissé un souvenir éblouissant. le ton ici est sur un tout autre registre, provoquant, mais très argumenté et posé. le texte s'achève sur une morale difficilement contestable : « rendre les autres aussi heureux que l'on désire de l'être soi-même et ne leur jamais faire plus de mal que nous n'en voudrions recevoir », mais qui est surprenant de la part d'un auteur qui a célébré la violence, le viol et le sadisme dans ses textes. Il est possible aussi que j'ai commencé par le mauvais livre. En tout cas, il me paraît maintenant plus profond et plus intéressant à découvrir qu'à première vue.
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