Roman assez court dont l'écriture reste, avec les années, agréable, dynamique et facile à lire.
L'histoire est par contre restée dans les années 1960, où la vie facile, mondaine, alcoolisée dans un milieu social riche, jeune et beau (ou plus ou moins jeune et beau, mais toujours riche ou très aisé matériellement) est décrite en détail, comme une norme. Ce milieu social superficiel est néanmoins décortiqué relativement en profondeur ...
On peut y trouver un certain charme, puisque les relations malsaines d'un couple malade de jalousie et d'irrésolution sont intemporelles et peintes sans concession.
J'avais choisi ce roman sur son titre, qui se réfère au poème de
Baudelaire "L'étranger", cité en épigraphe. On cite les nuages, mais on parle en fait de haine et de solitude ...
Commenter  J’apprécie         10