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Critique de Arlenone


Ayant apprécié Death Note aussi bien par son scénario (Tsugumi Ohba) que son dessin (Takeshi Obata), j'avais déjà repéré une autre série que Takeshi Obata avait également illustrée: All you need is kill. Et il y a quelques jours, j'ai eu l'occasion de lire cette courte série en deux tomes.
L'histoire m'a assez déstabilisé. Car bien qu'ayant lu la 4ième de couverture avant la lecture, je fus un peu déçue par le manque d'étoffement de l'histoire. On est déjà plongé au coeur de la guerre, et l'on suit Keiji dans son combat. L'histoire n'a pas vraiment de début ni de fin, puisqu'on est centré sur une seule bataille, que le héros revit sans fin. On est donc très vite plongé dans l'action, tout s'enchaîne très vite, et il y a peu de place pour autre que le combat. Néanmoins, l'histoire est assez bien ficelé car le comportement de Keiji, étant donné ce qui lui arrive, est assez réaliste. J'ai trouvé la manière dont il s'adaptait à la situation particulièrement intéressante, et le scénario plutôt efficace. N'étant ni très connaisseuse, ni très fan de tout ce qui est mécha ou touchant de près ou de loin à la guerre, dans la littérature, je me suis surprise à tourner les pages assez vite, afin de découvrir rapidement ce qui allait suivre. J'ai vu sur quelques critiques d'autres blogueurs que ce diptyque était complémentaire au roman éponyme écrit également par Hiroshi Sakurazaka, tout comme l'est l'adaptation en film, connue sous le titre "Edge of Tomorrow". Pour ma part, je n'ai pas lu le roman de base, ni vu le film, mais cette lecture m'a intrigué quant à cet univers. Je pense donc lire le roman de base et voir son adaptation filmique!
Concernant les personnages, c'est assez limité, puisqu'on suit Keiji uniquement, les autres personnages l'entourant étant vraiment très secondaires, malgré leur nombreuses apparitions. Excepté pour la mystérieuse Rita Vrataski, qui est de l'armée américaine et intrigue notre protagoniste. Je suis un peu déçue à ce niveau d'ailleurs, car on ne sait rien de Keiji et de sa vie d'avant la guerre, avant son enrôlement dans l'armée, et concernant Rita, on devine assez rapidement son secret, ce qui rend la fin peu surprenante. Malgré cela, Keiji est intéressant par sa rapidité d'adaptation à la situation et son instinct de survie. On voit sa rapide évolution tout au long de ce tome, passant d'un simple soldat un peu lâche, paniqué à une véritable machine à tuer.
Quant aux dessins, j'aime vraiment. C'est le nom du dessinateur qui m'a convaincu d'abord de me lancer dans la lecture de cette série, et je ne regrette pas. Les dessins sont soignés, dynamiques. Les personnages sont très expressifs, surtout dans le regard, et évolue avec le caractère du personnage lui-même. Les scènes d'actions et de combats entre soldats (en tenue) et Mimics rendent vraiment bien, avec tous les détails présents. Rien à redire dessus, donc. (excepté peut-être que lorsqu'on voit Keiji, on a l'impression de voir tantôt L, tantôt Light Yagami de Death Note, ce qui est un peu bizarre, mais on s'y accoutume très vite).


Le premier tome d'All you need is kill se présente comme un manga très rapide à lire, tant on est pris dans l'action. Un scénario bien trouvé, des dessins bien travaillés, ce tome se révèle un vrai page-turner qui nous donne envie de plonger dans la suite, sitôt ce tome fini. Une série qui devrait plaire aux fans de mécha ou aux lecteurs soucieux des graphismes soigné et aux scénarios assez élaborés, ce diptyque étant complémentaire du roman éponyme du même auteur, le lecteur peut toutefois le lire sans avoir lu auparavant le roman d'origine ou même vu l'adaptation filmique.
Lien : http://arlenone-book.blogspo..
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