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Critique de koalas


Juanito la petite quarantaine, divorcé a un job de cadre pas bien palpitant dans une entreprise de papier toilettes mais c'est une couverture hygiénique...parce qu'il bosse incognito comme Numéro 3 pour l'Entreprise de liquidation à domicile. Son poste : Tueur à gage. Divorcé de fraîche date, il doit parfois s'occuper de sa progéniture, cela tombe bien, Numéro 2 lui a réservé pour les vacances en famille une place dans un camping... nudiste. Un contrat à la clé, filer le propriétaire d'une la voiture qui porte à sa stupéfaction un numéro de plaque d'immatriculation ...qui lui est familier voir familial.

L'intrigue rocambolesque sans dessus dessous est menée par un Carlos Salem en pleine verve désopilante
Les personnages exotiques et décalés - un pote qui a tout d'un pirate , une ex et des ex blondes girls, un juge vénérable géné, , un ours mal leché, un inspecteur à coté de ses pompes et une araignée exotique qui tisse sa toile et...pique - défilent sans temps mort mais pas sans quelques cadavres. Les rencontres dénudées sont électriques et font parfois court jus..au grand dam de Juanito.
Les dialogues fusent ainsi que les quiproquos et situations absurdes et gênantes pour le héros et ses parties intimes - qu'il a d'abord du mal à sortir de son slip de bain kangourou.
Juanito maîtrise son art presque sur le bout des doigts grâce sa partition apprise par un défunt maître dans l'art de la liquidation avec armes mais sans état d'âmes : on ne peut pas nager sans se mouiller.
C'est déjanté mais l'histoire bien campée dans un camping de nudistes tient la route.
Carlos Salem ose sans rougir mettre ses ouailles dans des situations les plus improbables face à leurs plus simples appareils...et évite par son style tout en finesse, son scénario rocambolesque son humour noir l'écueil de la lourdeur.
Poilade garantie pour un polar à poil.
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