Le Temps est cet enfant têtu, désastreux, qui joue à remplir les ravins en y lançant des pierres, mais chacun de ses jets, leur ricochet, leur écho, creusent l'abîme un peu plus.
S'il sent que la Mort est en chemin, il peut rester des jours et des nuits à guetter son arrivée, sans bouger ni dormir, tendu qu'il est vers le projet de se glisser dans le trépas d'autrui.
Non comme le commun se dispute, avec des rognures de mots, avec des faces d’apoplexie, mais de la façon suivante, mâchouillant doctement : Misayre ! Misayre !