Trois voix, enfin deux car si la mère est extrêmement bavarde, et la fille aussi, l'huissier, lui ne dit rien ou très peu de choses. La mère est hantée par les figures de Pétain et de Darnant, les atrocités commises sur les siens au cours de la dernière guerre. La fille essaie d'arranger les choses auprès de l'huissier venu saisir les " biens" de l'appartement. Ce serait drôle si ça n'était pas tragique, mais
Lydie Salvayre sait si bien manier la plume que le lecteur reste sur le fil du désespoir, de la pitié, du rire.
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