AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Marti94


George Sand et Alfred de Musset ont pour point commun d'être des auteurs classiques que l'on étudie à l'école. Alors quand on apprend qu'ils ont été amoureux et qu'ils se sont écrits de nombreuses lettres dans les années 1830 c'est impressionnant car ce sont deux intelligences éveillées et deux personnalités égales en force, en renommée et en prestige.
Grands voyageurs, la particularité de leurs échanges entre Paris et Venise ou encore Baden est de ne pas être conforme à ce que l'on pourrait attendre : ils s'écrivent après s'être quitté.
Les deux amants ont lâché leur amour mais ils tiennent toujours l'un à l'autre. Ils ont des souvenirs douloureux et pénibles qui leur serrent encore le coeur et restent dans leur mémoire. Ils ont décidé de continuer, puisqu'ils s'estiment, de rester amis. George Sand est très attachée à cette amitié, d'ailleurs elle est avec un autre compagnon à Venise, qui l'aime et sur qui elle peut compter.
Et puis il y a Alfred de Musset qui, après être parti avec un grand air de désenchantement, va petit à petit, vouloir reconquérir cette femme qui avait quand même pour elle tous les prestiges de l'intelligence et de la sensibilité et ceux de l'amour qu'elle lui portait. Il va retomber amoureux et s'apitoyer beaucoup sur son sort, s'ennuyant à Paris. Mais comme il a du talent et du coeur il arrive à la toucher, il l'émeut.
Je n'ai pas toujours aimé le côté maternel de George Sand quand elle couve son ancien amant qui est parfois pénible à jouer l'enfant. Mais que de superbes lettres en échos à leur passion.


Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}