Méfions nous des premières de couverture, celle de
Tout commence par la baleine que je trouve particulièrement jolie et attrayante et qui a un caractère un peu enfantin, ne reflète pas du tout le roman. Cette baleine on en parle peu justement et on ne comprend pas vraiment son évocation : métaphore poétique sans doute sur cette histoire d'exil d'une famille roumaine : une part en Finlande, une autre aux Etats Unis. Tout le monde se retrouve dans le village d'origine le Village Rouge auprès de la maman, véritable matriarche au chevet de son époux décédé dans une maison qui part en lambeau. Nous suivons l'histoire de la famille Popescu à travers le récit d'Alba, partagé entre la Finlande de sa mère et la Roumanie de son père, partagée entre son amour compliqué pour Albert et le retour aux racines. Entre l'actulaité de la Roumanie et son passé dictatorial.
J'ai peu aimé ce roman, j'ai mis beaucoup de temps à le lire, les aller-retours dans le récit sur le passé dans le présent plus les flash-back vraiment visibles, ont fait que la lecture était difficile et qu'on avait du mal à s'attacher aux personnages. Trop de bruit: trop d'histoires familiales mélangées, d'instrospection... en font un récit déconstruit.