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Critique de JessieL


Ecrit avec la même fougue, La Marque Rouge maintient un rythme soutenu faisant graduellement monter la tension jusque dans les dernières lignes.

Après avoir vaincu le démon à la fin du premier volet, la cité d'Isafjur est en partie détruite. Certains des piliers de lumière qui protègent la cité ont explosé sous l'impact de l'attaque. Elle est devenue vulnérable. L'urgence est à leur reconstruction afin de protéger le coeur du pouvoir. Brisé par dame Maurey, le démon a laissé dans son sillage une myriade de particules rouges que les habitants d'Isafjur inhalent sans le savoir. Seuls les enfants, les révérés et les sorcières porteurs de lumière semblent épargnés de leurs effets néfastes. Les autres succombent à leur colère intérieure et se laissent peu à peu submerger par leur bestialité au point de devenir des créatures cannibales désignées comme des Lucifuges. Quant à La Mort qui chevauchait l'Aura Noire de Louyse, elle a trouvé un autre corps comme hôte et voit dans les Lucifuges une opportunité de se venger de la jeune fille et d'Isafjur. Asservis à son pouvoir, Ils deviennent les bras armés de cette dernière et font le siège de la ville, acculant les survivants à l'intérieur pour leur faire vivre un été de siège sanglant.

Ruberto Sanquer use du même procédé narratif que pour le tome précédent. En effet, La Marque Rouge s'ouvre sur une nouvelle année scolaire avec à la clé l'épreuve du galon du Deuxième Échelon à passer pour Louyse et ses camarades de promotion. Une année charnière dont les conditions sont bouleversées avec les nouvelles menaces auxquelles doit faire face Isafjur. Malgré les drames, malgré les atrocités inhérents aux combats inhumains et sanglants, l'autrice maintient une certaine frivolité grâce à l'ambiance établie par Louyse et ses amies. Davantage préoccupées par leurs problèmes d'adolescentes, elles en feraient presque oublier la gravité de la situation et les dangers encourus. On conserve ici une belle atmosphère de cours de récréation avec les amourettes et les crêpages de chignon propres à leur âge.

Au final, La Marque Rouge est un roman fabuleux que toutes les bibliothèques devraient posséder.

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