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Critique de Marpesse


Si Boualem Sansal est connu pour ses ouvrages et prises de position sur l'islam et l'intégrisme musulman (son remarquable Gouverner au nom d'Allah, paru en 2013 chez Gallimard, est très instructif), il écrit aussi des romans, qui, pour les deux derniers, ont pour sujet la fin du monde (voir 2084 : la fin du monde, paru en 2015 chez le même éditeur).
Dans Vivre - le compte à rebours, Boualem Sansal choisit encore une fois le roman d'anticipation : Paolo a reçu un message en rêve, celui d'un compte à rebours qui mènera à la fin de la Terre. En sortant du métro, il aperçoit le signe "J-780" à la fenêtre d'un immeuble. Il n'est donc pas le seul à savoir que le monde terrien finira dans deux ans. Pour en être sûr, il rencontre l'homme qui connaît aussi ce mystérieux chiffre : c'est Jason, un Américain, faisant partie comme lui des Appelés.
Paolo et Jason réalisent, au fil du compte à rebours, qu'ils ne sont pas seuls à avoir été contactés par l'Entité (entendons entité extraterrestre) : celle-ci leur a prédit la disparition de la Terre. Elle leur enverra un vaisseau pour sauver une partie de l'humanité (la moitié, tout de même, 4 milliards d'humains !), mais il faudra choisir... "élire". Voici donc les Appelés, ces hommes ordinaires, mus en sélectionneurs, en Noé, voire en Dieu.

Le roman est construit sur ce compte à rebours. le lecteur ne met pas en doute la santé mentale des Appelés : les faits sont acceptés, comme dans un texte de science-fiction. On n'est pas dans le fantastique, mais dans un véritable récit d'anticipation.

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