Citations sur Le Sorceleur, tome 5 : Le Baptême du feu (71)
- Un assaisonnement serait le bienvenu.
- Oh ! (Régis sourit en prenant son sac.) Pour ça, pas de problème. Je peux vous proposer du basilic, du piment, du poivre, du laurier, de la sauge…
- Assez, assez, l’interrompit Jaskier. Ça suffira, on n’a pas besoin de mandragore pour notre soupe. Allez, au travail. Nettoie les poissons, Milva.
- Nettoie-les toi-même ! Non mais écoutez-les donc ! Sous prétexte qu’il y a une femme dans leur compagnie, ils s’imaginent qu’elle va s’activer pour eux à la cuisine ! Je vais chercher de l’eau et je m’occupe d’allumer le feu. Salissez vous vous-mêmes avec ces loches.
L'ambition perd les hommes. Ils veulent toujours ce qu'ils savent être impossible et inaccessible. Et ils ne remarquent pas ce qui est accessible.
Parce qu'en réalité,c'est toujours soi qu'on rembourse, et personne d'autre. Toute dette contractée, nous la payons à nous-mêmes. En chacun de nous se trouvent à la fois un créancier et un débiteur. Le problème est de s'y retrouver dans ses calculs.
- Il faut vérifier, savoir ce qu'il en est. Figgis, Munro, vous deux, vous restez là et vous gardez les yeux ouverts. Quant à nous, nous partons en reconnaissance. S'il n'y a pas de danger, je vous le ferai savoir en imitant le chant de l'épervier.
- Le chant de l'épervier ? fit Munro Bruys, inquiet, en agitant sa barbe. Mais tu n'as jamais su imiter le chant des oiseaux, Zoltan !
- Justement. Quand tu entendras un chant d'oiseau bizarre, qui ne ressemble à rien, tu sauras que c'est moi.
Chacun de nous a une dette, ainsi va la vie. Les dettes et les créances, les obligations, la reconnaissance, le remboursement... Faire quelque chose pour quelqu'un. Ou peut être pour soi même? Parce qu'en réalité, c'est toujours soi que l'on rembourse, et personne d'autre. Toute dette contractée, nous la payons à nous mêmes. En chacun de nous se trouvent à la fois un créancier et un débiteur. Le problème est de s'y retrouver dans ses calculs.
-Va au diable, vampire, avec tes jacasseries savantes.
Certains affirment que tout en ce monde a un prix. Ce n’est pas vrai. Il est des choses inestimables. Elles sont simples à reconnaître : une fois perdues, elles le sont pour toujours.
- Moi, dit Francesca en souriant, lorsque quelqu'un m'annonce qu'il est apolitique, je demande toujours à quelle sorte de politique exactement il fait allusion.
(...) il suffit parfois d'un seul mot prononcé au mauvais moment pour que déjà le bourreau t'éclaire de son fer rouge dans un cachot!
-C'est macabre, dit Jaskier en frissonnant. Faire bouillir une créature vivante? J'avais pitié de la jeune fille, mais elle est allée un peu trop loin...
-Ferme ta gueule, siffla Milva.
-Voici la preuve ! Beugla le prête en brandissant un os qu'il venait de prélever dans la mare fumante. La preuve irréfutable ! Un os de chat !
-C'est un os d'oiseau, affirma froidement Zoltan Chivay en clignant des yeux. D'un geai, d'après ce que je vois, ou d'un pigeon. La petite s'est fait un peu de bouillon, c'est tout !