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Critique de HORUSFONCK


Le style est clair, précis et sans ambages inutiles: Albertine Sarrasin, petite météorite des lettres de ces années soixante, nous raconte son évasion qui la rend prisonnière de son astragale brisée!
Albertine/Anne trouve, dès après son saut, ceux et celles qui vont l'aider dans sa cavale... Hommes et femmes que Julien (son "sauveur en chef") va rétribuer et mettre à contribution pour planquer celle qui ressort comme un "colis".
Albertine nous parle-donc de ces gens qui l'accueillent, plus ou moins de bon gré, dans ces logements misérables des années 50... Sans rien cacher, elle nous montre ses clopes, l'alcool pour tenir le coup et le tapin pour se faire rapidement de l' osier (une fois son astragale opérée) et rembourser Julien qui ne lui réclame rien.
Mais au fond, Anne/Albertine sait que l'histoire (parenthèse douloureuse de sa jeune vie) ne peut se finir que d'une façon...
La fin précoce d' Albertine Sarrasin, en 1967, met en relief le bref destin d'une femme qui se voulait vivante: Une affranchie.
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