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Critique de Albina


Astragale est un bien joli mot pour désigner un os de la cheville. On pourrait penser au talon d'Achille, mais l'astragale c'est bien plus évocateur. Sans en connaitre la signification, on imagine une immense étoile qui irradie une lumière mystérieuse. Et c'est bien de cette façon qu'agit le récit à partir de cette fracture initiale survenue en sautant le mur d'une prison. On entre dans l'histoire bouleversante et authentique d'Anne (alias Albertine), une jeune femme en cavale, qui s'accroche à un rien, tombe désespérément amoureuse de Julien, un malfrat. Aimer c'est le besoin viscéral de se laisser guider par une petite lumière, d'échapper à la servitude de la solitude, au vertige de l'errance, d'oublier les brisures qui s'enchainent : cruauté, indifférence et trahisons ou encore enfer de la prostitution. Même si Anne le sait et gardera toujours suffisamment de distance avec elle-même pour rester lucide...
Il y a vraiment de très beaux passages où une écriture riche, imagée, mêlée d'argot, s'affranchit du conformisme ambiant pour retrouver la valeur des mots et même devenir poétique. Sans affectation.
À lire et à relire
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