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Critique de Amindara


Je poursuis ma lecture des aventures d'Isabella Bird avec toujours autant de plaisir.

Dans ce tome 4, nous en apprenons un peu plus sur le passé du mystérieux Ito. C'est l'occasion pour nous de nous rendre compte que son précédent employeur n'était vraiment pas quelqu'un de bien (ce qui est plutôt inquiétant vis à vis d'Isabella d'ailleurs). Mais on découvre aussi qu'en fait, Ito aime son pays et sa culture. C'était quelque chose dont on pouvait douter jusqu'à présent parce qu'il avait toujours un regard critique sur les gens qui l'entouraient et sur les traditions qu'Isabella découvrait avec enthousiasme. Mais quand on voit avec quelle ardeur il a envie de faire connaître à son employeur l'une des spécificités de l'horticulture de son pays dont il semble plutôt fier, et la façon dont son employeur lui répond (avec dédain et cruauté), on ne peut que se dire que ce regard critique qu'il pose sur les choses n'est que le résultat du traitement qu'il a reçu. Et c'est triste, je trouve. On ne peut qu'espérer que mr Maries ne parviendra à remettre la main sur lui. Malheureusement, son ombre plane désormais sur le jeune homme et le voyage d'Isabella.

Du côté de la jeune femme, on en apprend aussi davantage sur sa condition physique. Depuis quelques temps déjà, quelques indices ici et là laissaient supposer qu'elle souffrait un peu du dos. Mais on ne comprend véritablement à quel point que lorsqu'on entrevoir l'énorme cicatrice qui barre son dos. D'autant que ses souffrances semblent s'accentuer au fur et à mesure de son voyage. C'est l'occasion aussi pour nous de voir la force de caractère dont la jeune femme fait preuve. Elle souffre, mais cela ne doit en rien entraver son projet.

Encore une fois, ce fut une lecture intéressante et instructive (les japonais ne buvaient pas de lait de vache ?!) et j'ai, bien évidemment, hâte de lire la suite !
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