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Critique de Caro29
J'ai vu le film Persepolis à plusieurs reprises, je l'ai même étudié avec mes deux classes de troisième l'an dernier mais je n'avais jamais lu la bande dessinée. C'est aujourd'hui chose faite pour le premier tome et j'en suis ravie.
Le film m'avait déjà bien remuée mais le tome un de la bande dessinée (et, j'imagine, les tomes qui suivent) est d'autant plus bouleversant qu'il contient des éléments qu'on ne retrouve pas dans le film, notamment des détails sur la torture des prisonniers politiques. A travers l'histoire de Marji, c'est l'histoire de l'Iran que l'on (re)découvre – que je découvrais personnellement car je ne connaissais pas grand-chose sur l'histoire de ce pays. Persepolis commence en 1979, alors que le Chah est toujours au pouvoir et que son pays est à la solde de l'Occident qui convoite son pétrole. Et comme le dit sûrement très justement le père de Marji, « tant qu'il y aura du pétrole au Moyen-Orient, on ne connaîtra pas la paix… ». En effet, la colère gronde au sein du peuple et la révolution oblige le Chah à fuir le pays. Après un bref moment d'euphorie, les Iraniens, qui se croient désormais libres, vont devoir subir les injonctions religieuses des nouveaux dirigeants : une dictature en a chassé une autre.
Et toujours au travers des yeux et de l'histoire de Marji, cette bande dessinée aux dessins simples et sobres s'attaque à de nombreux sujets : la manipulation de la population (la maîtresse de Marji qui retourne sa veste après la chute du Chah l'illustre parfaitement), la répression, l'importance du pétrole dans la région et dans le monde entier, l'absurdité du fanatisme religieux, etc. Ce premier tome s'achève sur la guerre Iran-Irak qui se prépare. Pas de répit pour les Iraniens… Marjane Satrapi le rappellera dans le deuxième tome de Persepolis – tome que je ne vais pas manquer de lire.
Le film m'avait déjà bien remuée mais le tome un de la bande dessinée (et, j'imagine, les tomes qui suivent) est d'autant plus bouleversant qu'il contient des éléments qu'on ne retrouve pas dans le film, notamment des détails sur la torture des prisonniers politiques. A travers l'histoire de Marji, c'est l'histoire de l'Iran que l'on (re)découvre – que je découvrais personnellement car je ne connaissais pas grand-chose sur l'histoire de ce pays. Persepolis commence en 1979, alors que le Chah est toujours au pouvoir et que son pays est à la solde de l'Occident qui convoite son pétrole. Et comme le dit sûrement très justement le père de Marji, « tant qu'il y aura du pétrole au Moyen-Orient, on ne connaîtra pas la paix… ». En effet, la colère gronde au sein du peuple et la révolution oblige le Chah à fuir le pays. Après un bref moment d'euphorie, les Iraniens, qui se croient désormais libres, vont devoir subir les injonctions religieuses des nouveaux dirigeants : une dictature en a chassé une autre.
Et toujours au travers des yeux et de l'histoire de Marji, cette bande dessinée aux dessins simples et sobres s'attaque à de nombreux sujets : la manipulation de la population (la maîtresse de Marji qui retourne sa veste après la chute du Chah l'illustre parfaitement), la répression, l'importance du pétrole dans la région et dans le monde entier, l'absurdité du fanatisme religieux, etc. Ce premier tome s'achève sur la guerre Iran-Irak qui se prépare. Pas de répit pour les Iraniens… Marjane Satrapi le rappellera dans le deuxième tome de Persepolis – tome que je ne vais pas manquer de lire.
