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Critique de SophieLesBasBleus


Décalé, isolé, le narrateur rêve sa vie plus qu'il ne la vit au volant de Bonneville, la Pontiac que son père lui a léguée, "modèle quatre portes sorti des chaînes en 1969, huit cylindres en V et plus de trois cents chevaux sous son long capot crème". Sauf qu'à quarante-cinq ans, Bonneville a des rides dans le moteur et des silences au démarrage. Pour la réparer et enfin partir, il faut du fric. Quoi de plus simple pour en trouver que de forcer la portière d'une voiture de luxe ? Mais ce n'est pas une enveloppe pleine de billets qui se trouve dans la boîte à gants... Comme une farandole de dominos qui s'écroulerait dès que le premier est tombé, les morts se succèdent. Et toujours, Bonneville offre sa ligne impeccable aux rêves les plus improbables...
C'était alléchant cette succession de meurtres provoqués dans la plus parfaite inconscience, avec une sorte d'innocence optimiste. Trop alléchant, peut-être ? Car je me suis plutôt ennuyée lors de cette lecture. Il m'a manqué la vivacité d'un Westlake, la fantaisie d'un Lansdale, le rythme d'un Léonard... L'histoire est originale mais la manière dont elle est traitée lui fait perdre pour moi, beaucoup de son intérêt. Je l'ai laborieusement lue et cela me laisse penser que l'écriture manque peut-être de fluidité, de légèreté, de ce je-ne-sais-quoi qui nous fait adhérer complètement à un univers et accéder à des émotions diverses. Bref je n'y ai pas trouvé mon compte mais cela ne doit en rien décourager les autres lecteurs car je suis persuadée qu'il y a là quelques petites choses auxquelles je n'ai pas été sensible.
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