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Critique de Tristale


Ce livre porte bien son nom, car si la pieuvre représente la mafia ayant des ramifications partout dans le monde et dans tous les milieux, c'est aussi une métaphore pour signifier que ceux qui vont lire ce livre seront pris dans ses tentacules et ne pourront plus le lâcher avant de l'avoir fini . Et c'est exactement ce qui m'est arrivé !

Le commandant Daniel Magne et sa collègue et compagne Lisa Heslin vont être pris au coeur d'une machination ourdit par la mafia et ce depuis bien longtemps. Depuis avant la naissance de Lisa, la mort de son père le juge Heslin, et de beaucoup d'autres.
Chacun de leur coté, ils vont partir en chasse, à la recherche de la vérité. Mais qui sont les chasseurs et qui sont les proies ? Au fil de l'histoire l'atmosphère devient tendue, lourdes de soupçons, et le danger se rapproche des uns et des autres. Jusqu'au dénouement final.

Rarement un livre m'a captivé autant et j'ai trouvé le récit passionnant car l'auteur c'est bien documenté sur cette mafia qui est partout, même dans les plus hautes instances de nombreux pays. Il y a aussi tout le coté du passé de Lisa qui nous en révèle plus sur elle, et la difficulté de son compagnon, Daniel a concilier amour et travail tant les risques sont grands.
Le personnage d'Henri Walczak, collègue et ami de Daniel et Lisa, a aussi une grande importance .C'est un fin limier, acharné, obstiné, qui ne lâche rien tant qu'il n'a pas trouvé une piste.

Tout donc, les personnages, l'histoire étendue sur plus de 500 pages, mais jamais pesante, et sans aucune longueur, contribue à faire de la pieuvre un excellent thriller et de son auteur, Jacques Saussey, un écrivain de tout premier ordre.

à lire d'urgence .



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