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Citations sur Ecrits d'amour (21)

Ah! supporter sans toi l'épreuve du printemps,
Trouver des amoureux s'enlaçant,
Voir les lourds papillons s'effleurer de leurs ailes,
Et les rameaux chargés d'une sève charnelle..
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Oh! "où es-tu mon amour, j'ai soif de ta caresse,
Je te cherche dans l'air autour de moi, je presse
Ton fantôme en mes bras, tu tombes sur mon coeur,
J'ai dans mes bras le poids de ton corps, sa chaleur,
Je sens fléchir ta taille et ta tête s'incline.
La chaleur de ta bouche enfièvre mon visage,
Je vais te respirer, te boire... et tout s'efface.
Hélas! n'es-tu pas là? Mes pauvres bras sont vides.

Écris-moi, parles-moi de ton baiser divin,
Sur ton coeur palpitant sens-tu toujours ma main
Et marches-tu toujours entouré de mon être.
De loin ta folle chair me touche et me pénètre,
Tes petits bras nerveux se sont fermés sur moi
Ainsi qu'une ceinture et m'enchaînent à toi.

Je ne t'ai pas quittée
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Oui ce geste si pur qui t'ouvre le calice
Intime et frissonnant du petit clos d'amour,
Malade de parfum et du désir si lourd
D'être hélas! butiné en de molles délices,
Et tendrement pressé d'une flèche vermeille
Plus fervente de miel qu'une trompe d'abeille.
Le petit clos qui sent comme l'eau monte aux lèvres
Sa source s'humecter d'une écume de fièvre
Et qui a faim et veut tenir à son chevet
L'élan sauvage et vert du surgeon réveillé
Et le voir animé de douce frénésie
Comme les chauds frelons pris dans la jalousie
Des pétales visqueux et pourpres du printemps.
Ah! je traîne un long mal - voici mon coeur battant
La fanfare montante et sourde du désir,
Le coeur me bat si fort que j'ai peur de mourir.
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Tu étais là debout dardant ton aile dure
Et lourde. J'ai tenu longuement dans ma main
Tout l'orgueil de ta chair, mauve, lisse et très pure.
Belle comme une fleur et pleine de venin
De la vie. Ö venin bien aimé, fleur d'homme,
Ivresse de ma main de femme qui s'étonne
Et tremble, ivresse aussi de ma bouche tremblante,
Fleur qui de loin pesait sur ma chair défaillante.

Ma main est attirée autour de cette fleur,
Elle y revient sans cesse et fait comme l'abeille
Et la fleur s'alourdit encore et s'émerveille
De la petite main si douce en sa pudeur.
Ö fleur, dis tes secrets à ma main fraternelle,
Un battement d'amour court dans tes chaudes veines,
J'ai tant d'amour naïf à te prendre en mes doigts.

Ne me regardes pas, ma bouche est plus pieuse
Encore que ma main, ma bouche est plus heureuse,
Mon visage penché se grise et se parfume,
Mes cheveux décoiffés me cachent en leur brume,
Tu y glisses tes doigts et j'entends ton sanglot.
Chaud désir qui se brûle à mon baiser mi-clos
Et s'ouvre ingénument aux pensives tendresses.
Le frisson éperdu tombe jusqu'à mon coeur,
Il s'apaise, il est mien et ma lente caresse
Ecoute et berce encor son mouvement qui meurt.

Ta vie toute entière en cette fleur vermeille,
Ton coeur bat, ta chair y tremble et se réveille,
C'est là l'orgueil de l'homme en toute sa faiblesse.
Que tu es nu, mon frère et de quelle tendresse
J'appuie ici ma bouche,ô mon frère de chair,
Je m'émeus d'un désir si fragile et si fier.

Je m'émeus, je te berce dans mes bras, je t'enlace
Pour t'apaiser, pour te chérir, mon bien aimé,....
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...et sentir l'infini de la vie et de l'amour sur le front même des murs qui paraissent les plus fermés
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Quand le matin, il s'habillait tout ébouriffé et mouillé de mes baisers, m'évoquant un poussin mouillé qui sort de l'oeuf... il avait un air de fraîcheur, de fleur pas bien réveillée, encore un peu fripée, d'enfant étonné, bousculé de baisers. Je regardais avec orgueil toutes ces empreintes de moi sur lui.
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Dans ma robe à bouquets bleus,
Comme tu chantais, mon âme !
Sous mon chapeau vaporeux,
Comme vous parliez, mes yeux !
Et dans ces petits souliers,
Comme ils s'envolaient, mes pieds !

(Primevère)
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Oh ! que l'heure est matinale !
Mon pas marche sur des fleurs
Si je t'ai vu sous les rameaux,
Mais je feins d'entendre un oiseau
Et détourne mes yeux chanteurs :
Car mes yeux chantent de t'aimer.

(Primevère)
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Le silence me montre à moi-même et comme s'apaise l'enfant en pleurs qu'on a conduit devant une glace, il suspend mon mal. (l'étreinte mystique)
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Je suis née à l'amour comme un lys au matin
Et ma gorge a fleuri lentement sous ta main
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