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Critique de christinebeausson


Pour l'auteur tout commença dans les années cinquante, rue Blondel, à Strasbourg Saint Denis ... pour qui ne connaît pas Paris, ça ne situe pas vraiment les choses, pour comprendre il suffit de prendre un plan de métro ... nous sommestout près de la Gare de l'Est.
Pour moi tout commença dans les années cinquante, rue de l'Atlas dans le 19e arrondissement près de Belleville ... c'est là que j'ai ouvert les yeux ... puis j'ai habité pendant trente ans rue Juliette dodu .. nous sommes tout près de la Gare de l'Est.
Alors une masse critique qui me permet de me replonger dans l'atmosphère de ma jeunesse que voulez vous que je fasse ... je clique !
Merci en passant aux ateliers henry Dougier pour cet envoi (maison d'éditions que j'ai découvert il y a déjà quelque temps pour ces portraits très réussis de "lignes de vie d'un peuple" belle collection permettant d'approcher d'un peu plus près et de façon intelligente les cultures différentes)
Le paname des années cinquante, la rue Blondel, située dans les 2e et 3e arrondissements de Paris, qui doit son nom à la proximité avec la porte saint Denis construite en 1672 par François Blondel. C'est historiquement un haut lieu de la prostitution parisienne.
Un quartier, un bistrot, des vies qui se croisent, des rencontres, des absences, des chassés croisés de personnages qui se perdent et se retrouvent ou pas ...
Laissons nous porter par la nostalgie de l'âme d'un Paris disparu ou de notre jeunesse qui a foutu le camp.
Une fin, peut être un peu trop évidente, trop facile mais émouvante et pour une fois on peut avoir envie d'une histoire qui finit bien

PS
Les bâtiments remarquables et les lieux de mémoire de la rue Blondel :
Au No 16 : l'ancienne maison close Au Moulin, mais dont la façade du rez-de-chaussée de style art nouveau est aujourd'hui disparue.
Au No 23 : immeuble du xviiie siècle, en pierre de taille, comportant une belle horloge. Une devanture raffinée en bois peint clôt l'ancienne cour. C'est, ici aussi, l'adresse d'une ancienne maison close, comme en témoigne le « gros numéro » au-dessus de la porte qui signalait ce type d'établissement, et que l'on peut aussi observer sur plusieurs immeubles du quartier.
Au No 32 : l'ancienne maison close Aux Belles Poules, inaugurée en 1921, à la façade entièrement recouverte d'un décor de carreaux cassés des années 1930.

La rue Blondel et la musique :
Cette rue est évoquée dans une chanson de Georges Brassens de le Pornographe : « S'il vous plaît de chanter les fleurs, qu'elles poussent au moins rue Blondel, dans un bordel. » Ce passage de la chanson fait allusion à la maison de passe nommée Aux Belles Poules.
Le chanteur Boris Santeff lui a consacré un titre sur son album sorti en 1977.
Cette référence apparait également de la chanson de Booba, Turfu : « T'as ton studio rue d'Blondel, j'ai le mien à Fort Lauderdale. »
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