« La paranza dei bambini », ou le ‘baby-gang'.
Des enfants-
piranhas (pas encore adolescents) qui vivent dans l'immédiateté (tout et maintenant) et dans une perspective de no-future.
Un livre dur, abrupt, où tout paraît facile, surtout de recevoir une balle dans la tête.
Si l'histoire s'était déroulée à Bombay ou à Kinshasa, cela ne nous aurait pas plus effrayé que cela, mais dans l'Union Européenne (avec majuscules) !
Roberto Saviano continue son travail de documentaliste, au sens noble du terme, et voudrait que sa ville de Naples ne garde que les bons côtés de l'ambiance bon enfant qui y règne.
J'ai bien aimé cette écriture rapide et rythmée, mais je déconseille la lecture à ceux qui en ont marre de la mafia et/ou qui n'aiment pas la violence gratuite.
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