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Critique de bdelhausse
Cette BD est un tour de force. Mélanger Histoire (la grande et la petite) et l'archéologie en un tout homogène et captivant. Pari gagné, même si au départ, ce n'était pas évident.
Le fait historique d'abord. J'ignorais cet épisode survenu en 1761 quand un navire de la Compagnie des Indes fait naufrage en plein océan Indien, jetant l'équipage et la cargaison d'esclaves sur un îlot perdu. Cet îlot est plat, il culmine à quelques mètres (et encore !), il est balayé par les vents et submergé lors de tempêtes, ravageant tout. Il est habité par les tortues qui viennent y pondre et par les bernards l'hermite. Les naufragés blancs vont rapidement reconstruire un bateau qui ne pourra contenir qu'eux. Ils partent et promettent de revenir. Ce sera fait... 15 ans plus tard. Et l'enseigne de vaisseau Tromelin reviendra récupérer 7 femmes noires et un métis... Je vous laisse découvrir le pourquoi du comment de ce métis de 8 mois..
Côté archéologie... l'île a fait l'objet de plusieurs fouilles. Les conditions sont dures. le soleil tape. Les réserves sont pesées au kilo près. Pas de place pour le gaspillage, seul l'essentiel a le droit d'être apporté sur l'île. Max Guérout est archéologue et il invite Sylvain Savoia pour témoigner. Témoigner du sort des esclaves, témoigner de ce que peut apporter l'archéologie pour la connaissance du monde qui nous entoure. Les quelques croquis sur la pollution qui est poussée sur les rivages de cette île perdue au milieu de rien, ce croquis sont percutants.
La quatrième de couverture parle d'humanité et de dignité, c'est bien de cela qu'il est question ici. La BD n'est pas facile d'accès. Rendre l'archéologie vivante, ce n'est pas évident. Mais Savoia y arrive par petites touches. Science et BD font finalement bon ménage.
Le fait historique d'abord. J'ignorais cet épisode survenu en 1761 quand un navire de la Compagnie des Indes fait naufrage en plein océan Indien, jetant l'équipage et la cargaison d'esclaves sur un îlot perdu. Cet îlot est plat, il culmine à quelques mètres (et encore !), il est balayé par les vents et submergé lors de tempêtes, ravageant tout. Il est habité par les tortues qui viennent y pondre et par les bernards l'hermite. Les naufragés blancs vont rapidement reconstruire un bateau qui ne pourra contenir qu'eux. Ils partent et promettent de revenir. Ce sera fait... 15 ans plus tard. Et l'enseigne de vaisseau Tromelin reviendra récupérer 7 femmes noires et un métis... Je vous laisse découvrir le pourquoi du comment de ce métis de 8 mois..
Côté archéologie... l'île a fait l'objet de plusieurs fouilles. Les conditions sont dures. le soleil tape. Les réserves sont pesées au kilo près. Pas de place pour le gaspillage, seul l'essentiel a le droit d'être apporté sur l'île. Max Guérout est archéologue et il invite Sylvain Savoia pour témoigner. Témoigner du sort des esclaves, témoigner de ce que peut apporter l'archéologie pour la connaissance du monde qui nous entoure. Les quelques croquis sur la pollution qui est poussée sur les rivages de cette île perdue au milieu de rien, ce croquis sont percutants.
La quatrième de couverture parle d'humanité et de dignité, c'est bien de cela qu'il est question ici. La BD n'est pas facile d'accès. Rendre l'archéologie vivante, ce n'est pas évident. Mais Savoia y arrive par petites touches. Science et BD font finalement bon ménage.
